Lesépisodes 9 et 10 de la saga d'Universal sortiront respectivement en 2019 et 2021. Rechercher. France . US A noter que la date de sortie du huitiÚme film est déjà connue
Par Julie M., Laurent P. Photos par Julie M. PubliĂ© le 31 juillet 2022 Ă  14h57 Et si on se rendait au cinĂ©ma en juillet 2022 ? Cet Ă©tĂ©, encore, les salles de cinĂ© proposent de nombreux long-mĂ©trage Ă  dĂ©couvrir pour toute la famille et toutes les envies ! La rĂ©daction vous dĂ©voile le calendrier des sorties cinĂ©ma du mois de juillet 2022. C'est enfin l'Ă©tĂ©, on va pouvoir en profiter pour aller voir tout plein de films au cinĂ©ma ! Parmi les films les plus attendus de ce mois de juillet 2022. Alors par ici pour dĂ©couvrir la sĂ©lection non exhaustive des soties cinĂ©ma de Sortiraparis pour le mois de juillet 2022. [midroll] Sorties du 29 juin 2022 Decision to Leave, prix de la mise en scĂšne au Festival de Cannes critique et bande-annonceLe cinĂ©aste le plus culte de CorĂ©e du Sud est venu pour la quatriĂšme fois Ă  Cannes avec "Decision to Leave", qui a obtenu le Prix de la mise en scĂšne lors de cette 75e Ă©dition. Le film sort en salles le 29 juin 2022. [Lire la suite] Arthur, MalĂ©diction le spin-off horrifique d'Arthur et les Minimoys la bande-annonceCette fois, il ne faudra pas emmener les enfants au cinĂ©ma ! Arthur et les Minimoys fait son retour dans un spin-off beaucoup moins amical, sous la forme d'un film d'horreur, "Arthur, malĂ©diction", toujours produit par Luc Besson qui sort en salles ce 29 juin 2022. [Lire la suite] En roue libre avec Marina FoĂŻs et Benjamin Voisin Ă  ne pas manquer cette semaineEn roue libre, la comĂ©die de Didier Barcelo avec Marina FoĂŻs et Benjamin Voisin sur fond de road movie mouvementĂ© sort en salles ce mercredi 29 juin 2022. Par ici pour dĂ©couvrir notre avis sur le film ainsi que sa bande-annonce. [Lire la suite] IrrĂ©ductible, la nouvelle comĂ©die de JĂ©rĂŽme Commandeur critique, bande-annonce et invitationsCette annĂ©e, JĂ©rĂŽme Commandeur dĂ©voile son deuxiĂšme film en tant que rĂ©alisateur, la comĂ©die "IrrĂ©ductible". Le film, qui a reçu le Grand Prix du Festival du film de comĂ©die de l'Alpe d'Huez en 2022, sort au cinĂ©ma le 29 juin 2022. On y retrouve notamment ValĂ©rie Lemercier, Christian Clavier, GĂ©rard Darmon, Pascale Arbillot et GĂ©rard Depardieu aux cĂŽtĂ©s de JĂ©rĂŽme Commandeur qui interprĂšte un fonctionnaire assez zĂ©lĂ©. Participez au jeu concours en bas de l'article pour tenter de gagner vos invitations. [Lire la suite] Mastemah, le film d'horreur avec Camille Razat et Olivier BarthĂ©lĂ©my critique et bande-annonceLe rĂ©alisateur Didier D. Daarwin prĂ©sente son premier film au cinĂ©ma, le film d'horreur "Mastemah". Ce long-mĂ©trage avec Olivier BathĂ©lĂ©my et Camille Razat d' "Emily in Paris" sort en salle le 29 juin 2022. [Lire la suite] La TraversĂ©e, la comĂ©die avec Alban Ivanov et Lucien Jean-Baptiste bande-annonce et invitations"La TraversĂ©e", nouvelle comĂ©die signĂ©e Varante Soudjian, arrive au cinĂ©ma le 29 juin 2022. Ce film, qui se passe sur un bateau, rĂ©unit notamment Alban Ivanov et Lucien Jean-Baptiste. Participez au jeu concours en bas de l'article pour tenter de gagner vos invitations. [Lire la suite] Sortie du 6 juillet 2022 Peter Von Kant, de François Ozon critique, bande-annonce et interviewsFrançois Ozon revient avec "Peter Von Kant", un remake d'un film de Rainer Werner Fassbinder, dans lequel Denis MĂ©nochet interprĂšte un cinĂ©aste qui s'Ă©prend d'un jeune homme qu'il prend sous son aile. Le 6 juillet au cinĂ©ma. [Lire la suite] Ennio, le documentaire bouleversant sur Ennio Morricone critique et bande-annonceTournĂ© peu avant la mort du compositeur de gĂ©nie aux plus de 500 films, Ennio sort ce mercredi 6 juillet. RĂ©alisĂ© par Giuseppe Tornatore Cinema Paradiso, le documentaire retrace toute la vie d'Ennio Morricone, avec son tĂ©moignage et celui de dizaines de personnalitĂ©s de la musique et du cinĂ©ma. [Lire la suite] I Love Greece avec Vincent Dedienne et Stacy Martin la bande-annonceCet Ă©tĂ©, Vincent Dedienne part en vacances en GrĂšce. Ou, plus prĂ©cisĂ©ment, le personnage qu'il interprĂšte dans la comĂ©die dramatique "I Love Greece". Ce film, Ă©galement avec Stacy Martin, sort au cinĂ©ma le 6 juillet 2022. [Lire la suite] À lire aussiTop des meilleures salles de cinĂ©ma de ParisCinĂ©ma les films Ă  voir pendant l'Ă©tĂ© 2022CinĂ©ma semaine du 22 aoĂ»t 2022, programme et sorties Minions 2 Il Ă©tait une fois Gru, l'ultime bande-annonce et les voix françaises dĂ©voilĂ©esLes Minions auraient dĂ» revenir sur grand Ă©cran dans Minions 2 Il Ă©tait une fois Gru’. En attendant sa sortie au cinĂ©ma en France le 6 juillet 2022, on dĂ©couvre ensemble la nouvelle bande-annonce dĂ©voilĂ©e avant la sortie du film. Et nous apprenons, ce mercredi 8 juin 2022 que ce sont Gad Elmaleh, Claudia Tagbo et GĂ©rard Darmon qui prĂȘteront leurs voix aux personnages de Gru, Belle Bombe et Will Karnage. [Lire la suite] Sorties du 13 juillet 2022 Menteur, la comĂ©die d'Olivier Baroux avec Tarek Boudali et Artus critique, bande-annonce et interviewAprĂšs "Les Tuche", voici "Menteur", le nouveau film signĂ© Olivier Baroux. Dans cette comĂ©die, prĂ©vue au cinĂ©ma le 13 juillet 2022, le rĂ©alisateur met en scĂšne Tarek Boudali, Artus, mais aussi Claire Nadeau, Pauline ClĂ©ment ou encore Bertrand Usclat. Un film oĂč les gags s'enchaĂźnent. DĂ©couvrez notre interview du rĂ©alisateur Olivier Baroux. [Lire la suite] Les Nuits de Mashhad d'Ali Abbasi avec Zar Amir Ebrahimi critique, bande-annonce et invitationsPlongĂ©e dans l'Iran du dĂ©but des annĂ©es 2000 avec "Les Nuits de Mashhad". Le nouveau film d'Ali Abbasi "Border" retrace l'histoire vraie du tueur araignĂ©e, qui a sĂ©vi dans la ville sainte en tuant des prostituĂ©es. L'actrice Zar Amir Ebrahimi a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e du prix d'interprĂ©tation fĂ©minine au Festival de Cannes 2022. Le film sort en salles le 13 juillet 2022. Participez au jeu-concours en bas de l'article pour tenter de gagner votre invitations. [Lire la suite] Ducobu PrĂ©sident avec Elie Semoun au cinĂ©ma cet Ă©tĂ© bande-annonce et invitationsPas de vacances ou presque pour l'Ă©lĂšve Ducobu et ses bĂȘtises. Les nouvelles aventures du cancre, au cinĂ©ma, arrivent sur grand Ă©cran cet Ă©tĂ©. "Ducobu PrĂ©sident" rĂ©alisĂ© par Elie Semoun sort le 13 juillet 2022. Participez au jeu-concours en bas de l'article pour tenter de gagner vos invitations. [Lire la suite] Thor Love and Thunder critique, bande-annonce officielle et affiche du nouveau film MarvelDe l'amour, du rock et toujours une touche d'humour Thor est de retour au cinĂ©ma avec un nouveau film, Ă  dĂ©couvrir Ă  partir du 13 juillet 2022. Les studios Marvel nous dĂ©voilent une deuxiĂšme bande-annonce officielle de Thor Love and Thunder. [Lire la suite] Zar Amir Ebrahimi, prix d'interprĂ©tation au Festival de Cannes l'interviewLe 28 mai 2022, lors de la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture du Festival de Cannes, Zar Amir Ebrahimi, actrice iranienne exilĂ©e en France depuis des annĂ©es, a reçu le prix d'interprĂ©tation fĂ©minine, pour son rĂŽle dans "Les Nuits de Mashhad, d'Ali Abbasi. Nous l'avons rencontrĂ©e. [Lire la suite] Sorties du 20 juillet 2022 La petite bande, une comĂ©die Ă  voir au cinĂ©ma cet Ă©tĂ© bande-annonce et invitationsLa Petite Bande, c'est la comĂ©die de l'Ă©tĂ© de Pierre Salvadori qui met en scĂšne une bande d'adolescents dans un combat Ă©cologique contre l’usine qui pollue leur riviĂšre depuis des annĂ©es. Un film Ă  dĂ©couvrir en salles dĂšs le 20 juillet 2022 et d'ici lĂ , on dĂ©couvre la bande-annonce. Participez au jeu-concours en bas de l'article pour tenter de gagner vos invitations. [Lire la suite] As Bestas, le thriller coup de poing avec Marina FoĂŻs et Denis MĂ©nochet critique et bande-annoncePrĂ©sentĂ© au Festival de Cannes, "As Bestas", le nouveau film du rĂ©alisateur espagnol Rodrigo Sorogoyen "El Reino", "Madre", sort en salles ce mercredi 20 juillet. Au casting de ce film choc, on retrouve les Français Denis MĂ©nochet et Marina FoĂŻs. [Lire la suite] Mia et moi, l’hĂ©roĂŻne de Centopia au cinĂ©ma invitationsMia et moi, l’hĂ©roĂŻne de Centopia dĂ©barque au cinĂ©ma le 20 juillet 2022. VoilĂ  de quoi ravir les fans de la sĂ©rie qui cartonne auprĂšs des enfants depuis 2011. Participez au jeu-concours en bas de l'article pour tenter de gagner vos invitations. [Lire la suite] Sorties du 27 juillet 2022 Krypto et les super-animaux bandes-annoncesAvis aux fans de films d'animation et de super-hĂ©ros ! On file au cinĂ©ma dĂ©couvrir Krypto et les super-animaux, long-mĂ©trage de Jared Stern et Sam Levine, en salles dĂšs le 27 juillet 2022. Une plongĂ©e dans l'univers de Krypto, super-chien et propriĂ©tĂ© de Superman. [Lire la suite]
LespremiĂšres informations concernant la diffusion du 23e film PokĂ©mon en Occident ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es aujourd’hui par The PokĂ©mon Company. Il sera diffusĂ© en 2021, sans plus de
Si le film "Prey" vous a donnĂ© envie de suivre de plus prĂšs les traces du Predator, l'intĂ©gralitĂ© de la franchise est Ă  retrouver sur Disney+. DĂ©sormais composĂ©e de sept volets, la franchise Predator marque son grand retour avec la sortie d’un nouvel opus, Prey, rĂ©alisĂ© par Dan Trachtenberg. SaluĂ© par la critique et le public, le film a rĂ©alisĂ© un record pour son dĂ©marrage sur la plateforme amĂ©ricaine Hulu. PrĂ©sentĂ© comme un prĂ©quel, le projet plonge la crĂ©ature terrifiante au XVIIIe siĂšcle, pĂ©riode durant laquelle une tribu autochtone, les Comanches, occupe une partie des terres d’AmĂ©rique. Cette nouvelle addition Ă  la saga est l’occasion de classer, par ordre chronologique, les diffĂ©rents films. Prey 2022 L’action se dĂ©roule en 1719 L’histoire “Il y a trois siĂšcles sur le territoire des Comanches, Naru, une farouche et brillante guerriĂšre, se fait dĂ©sormais un devoir de protĂ©ger sa tribu dĂšs qu’un danger la menace. Elle dĂ©couvre que la proie qu’elle traque en ce moment n’est autre qu’un prĂ©dateur extraterrestre particuliĂšrement Ă©voluĂ© dotĂ© d’un arsenal de pointe des plus sophistiquĂ©s. Une confrontation aussi perverse que terrifiante s’engage bientĂŽt entre les deux adversaires
” Predator 1987 L’action se dĂ©roule en 1987 L’histoire “Le commando de forces spĂ©ciales menĂ© par le major Dutch Schaeffer est engagĂ© par la CIA pour sauver les survivants d’un crash d’hĂ©licoptĂšre au cƓur d’une jungle d’AmĂ©rique Centrale. Sur place, Dutch et son Ă©quipe ne tardent pas Ă  dĂ©couvrir qu’ils sont pris en chasse par une mystĂ©rieuse crĂ©ature invisible qui commence Ă  les Ă©liminer un par un. La traque commence.” Predator 2 1990 L’action se dĂ©roule en 1997 L’histoire “Los Angeles. Le dĂ©tective Mike Harrigan et son Ă©quipe luttent contre toutes sortes de trafiquants. BientĂŽt, un tueur invisible et invulnĂ©rable dĂ©cime leurs rangs. Mike mĂšne son enquĂȘte et dĂ©couvre que Los Angeles est devenue le terrain de chasse d'un prĂ©dateur venu d'un autre monde
” AVP Alien Vs. Predator 2004 L’action se dĂ©roule en 2004 L’histoire “Une mystĂ©rieuse onde de chaleur, Ă©manant du cƓur de la banquise, se propage Ă  travers l'Antarctique. Pour Ă©tudier ce phĂ©nomĂšne, Charles Bishop Weyland finance une expĂ©dition scientifique pilotĂ©e par Alexa Woods. L'Ă©quipe dĂ©couvre une pyramide renfermant des vestiges de civilisations aztĂšque, Ă©gyptienne et cambodgienne. ConstituĂ©es d'un labyrinthe de "chambres", les issues se referment brutalement sur plusieurs membres de l'expĂ©dition. Des Predators retiennent captive une reine Alien dont ils livrent les descendants aux jeunes Predators lors de rituels.” Aliens Vs. Predator - Requiem 2007 L’action se dĂ©roule en 2004, suite directe du film prĂ©cĂ©dent. L’histoire “Les deux plus mythiques franchises de la science fiction, Aliens et Predator, reprennent leur combat sans merci. Cette fois, il sera impossible de leur Ă©chapper, leur terrain de chasse Ă©tant... la Terre.” Predators 2010 L’action se dĂ©roule en 2010 L’histoire “Royce, un mercenaire, se retrouve obligĂ© de mener un groupe de combattants d’élite sur une planĂšte Ă©trangĂšre. Ils vont vite comprendre qu’ils ont Ă©tĂ© rassemblĂ©s pour servir de gibier. A une exception prĂšs, tous sont des tueurs implacables – des mercenaires, des yakuzas, des condamnĂ©s, des membres d’escadrons de la mort ; des prĂ©dateurs » humains qui sont Ă  prĂ©sent systĂ©matiquement traquĂ©s et Ă©liminĂ©s par une nouvelle gĂ©nĂ©ration de Predators extraterrestres. Voici l’affrontement sans pitiĂ© de tueurs absolus
” The Predator 2018 L’action se dĂ©roule en 2018 L’histoire “Les pires prĂ©dateurs de l'univers sont maintenant plus forts et plus intelligents que jamais, ils se sont gĂ©nĂ©tiquement perfectionnĂ©s grĂące Ă  l'ADN d'autres espĂšces. Alors qu’un jeune garçon devient accidentellement leur cible, seul un Ă©quipage hĂ©tĂ©roclite d'anciens soldats et un professeur de science contestataire peuvent empĂȘcher l’extinction de la race humaine.”
Enraison de l'épidémie de coronavirus qui sévit actuellement, la sortie du film est malheureusement reportée au 22 juin 2020. D'ici-là, on regarde la bande-annonce pour commencer à se
Une manifestation pour le droit Ă  l'avortement et Ă  la contraception Ă  Grenoble, en 1973. — PUECH MICHEL/SIPA En 1975, Simone Veil faisait adopter par l’AssemblĂ©e sa loi dĂ©pĂ©nalisant l’avortement en France. PrĂšs de quarante ans plus tard, le texte continue de connaĂźtre des modifications visant Ă  renforcer ce droit. Retour sur l’histoire du droit Ă  l’ Le Code civil NapolĂ©on instaure le crime d’avortement. Les femmes ayant volontairement mis fin Ă  leur grossesse risquent la prison, ainsi que ceux les ayant aidĂ©es dans la dĂ©marche. Les mĂ©decins et les pharmaciens qui auraient participĂ© Ă  un avortement sont passibles de travaux 1967 La loi Neuwirth, qui autorise la contraception, est adoptĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e. Avril 1971 Le Nouvel Observateur publie dans ses pages ce qui sera surnommĂ© le manifeste des 343 salopes», rĂ©digĂ© par Simone de Beauvoir, dans lequel 343 femmes demandent la dĂ©pĂ©nalisation de l’avortement. Il est notamment signĂ© par GisĂšle Halimi, Catherine Deneuve et Jeanne 1972 Le procĂšs de Bobigny dĂ©fraie la chronique. Marie-Claire, qui a avortĂ© Ă  16 ans aprĂšs un viol, est poursuivie, ainsi que sa mĂšre et trois femmes qui l’avaient aidĂ©e. DĂ©fendue par l’avocate GisĂšle Halimi, la jeune fille est janvier 1975 L’AssemblĂ©e nationale adopte la loi dite Veil, aprĂšs des dĂ©bats houleux. La loi permet de lĂ©galiser et d’encadrer l’avortement. L’IVG peut ĂȘtre pratiquĂ©e par un mĂ©decin Ă  la demande de la femme enceinte, avant la fin de la 10e semaine de grossesse. DĂ©cembre 1982 La loi Roudy prĂ©voit le remboursement de l’IVG par la SĂ©curitĂ© L’IVG mĂ©dicamenteuse est autorisĂ©e en milieu 1993 Le dĂ©lit d’entrave Ă  l’IVG est créé par la loi Neiertz. Le fait de tenter d’empĂȘcher une IVG, en perturbant l’accĂšs aux Ă©tablissements de santĂ© ou en menaçant les femmes souhaitant avorter ou le personnel mĂ©dical, est passible de deux ans de prison et euros d’ 1999 La pilule dite du lendemain» est en vente libre dans les pharmacies. Elle sera dĂ©livrĂ©e gratuitement aux mineures Ă  partir de 2001 Le dĂ©lai lĂ©gal pour avorter est allongĂ© de 10 Ă  12 semaines de grossesse. Les mineures acquiĂšrent le droit d’avorter sans autorisation parentale – elles doivent toutefois ĂȘtre accompagnĂ©es par un adulte L’IVG mĂ©dicamenteuse est autorisĂ©e en mĂ©decine de 2013 L’IVG est remboursĂ©e Ă  100% pour toutes les femmes. La contraception devient gratuite pour les filles de 15 Ă  18 2014 L’AssemblĂ©e nationale vote en premiĂšre lecture un article supprimant la notion de dĂ©tresse» pour une femme voulant avorter. Le texte doit ĂȘtre maintenant adoptĂ© au SĂ©nat.
Deadline Selon Deadline, le prochain chapitre de Descendants arrive sur Disney+. Le service de streaming a donné son feu vert à The Pocketwatch (titre provisoire), un film original rempli de
Aides à la créationActualitésLes derniers films mis à dispositionVidéosYa BentiTrailer FrenchLe Feu au lacClip English SubsLes Humains sont cons quand ils s'empilentClip 1 English subs09/03/2022Des mots qui restentTrailer French subsWe Are at HomeTrailer InternationalPhotos 17Catalogues et téléchargementFestivals & MarchésDésolé, aucun résultat ne correspond à votre aucun résultat ne correspond à votre aucun résultat ne correspond à votre derniÚres fiches
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Commedit prĂ©cĂ©demment, Jackass 4 vient de dĂ©barquer au cinĂ©ma aux US et aucune date de sortie n’a Ă©tĂ© prĂ©vue en France. Le film sortira t’il au cinĂ©ma ? Ce n’est mĂȘme pas sur actuellement. Pour l’occasion, Netflix a sorti Jackass 3.5 sur sa plateforme, 10 ans aprĂšs sa sortie officielle. La bonne nouvelle est que Netflix
Avant la rentrĂ©e, venez profiter du cinĂ©ma au tarif prĂ©fĂ©rentiel de 4,50 € du samedi 20 au samedi 27 aoĂ»t inclus !L'occasion de dĂ©couvrir les films Ă  l'affiche durant cette pĂ©riode mais Ă©galement 6 avants-premiĂšres LE VISITEUR DU FUTUR de François DescraquesSamedi 20 aoĂ»t Ă  20h30KOATI de Rodrigo Perez-CastroDimanche 21 aoĂ»t Ă  14h30SANS FILTRE de RĂŒben ÖstlundMardi 23 aoĂ»t Ă  20h15Palme d'Or au Festival de Cannes 2022REVOIR PARIS de Alice WinocourMercredi 24 aoĂ»t Ă  20h30L'INNOCENT de Louis GarrelVendredi 26 aoĂ»t Ă  20h30JUMEAUX MAIS PAS TROP de Olivier Ducray et Wilfried MeanceSamedi 27 aoĂ»t Ă  20h30Programmation des films Ă  l'affiche disponible Ă  partir - du lundi 15 aoĂ»t pour la semaine du 17 au 23 aoĂ»t- du lundi 22 aoĂ»t pour la semaine du 24 au 30 aoĂ»tL'opĂ©ration CINE-COOL est une initiative du Syndicat des directeurs de cinĂ©mas de l'Est, du Syndicat des directeurs de cinĂ©mas Rhin & Moselle et de l'Association des cinĂ©mas indĂ©pendants de l'Est, en partenariat avec TER Fluo Lesdeux premiers films ont Ă©tĂ© de grandes rĂ©ussites au box office mondial. Rien qu’avec leurs sorties en salles, le premier a rapportĂ© 276 millions de dollars pour un budget de 85 millions tandis que le second 295 pour un budget de 110 millions. Le fameux mur dont il est question dans Divergente 3 a Ă©tĂ© construit dans la rĂ©gion d’Atlanta, en GĂ©orgie, oĂč a Ă©tĂ© tournĂ© Texte intĂ©gral I. Introduction 1L’axe Violences urbaines » se consacre Ă  l’historicisation et Ă  la problĂ©matisation d’un phĂ©nomĂšne qui suscite un vaste intĂ©rĂȘt dans un climat de protestations sociales, de terrorisme et d’éruptions de violence individuelle ou collective. Au moyen d’enquĂȘtes historiques ou sociologiques, il vise Ă  faire de la notion de violences urbaines » un outil d’analyse efficace pour des Ă©tudes systĂ©matiques et empiriques. Cette notion n’implique pas de comprĂ©hension essentialiste de l’espace, mais se rĂ©fĂšre au concept d’ espace social », dont les structures sont appropriĂ©es, dĂ©terminĂ©es et fixĂ©es par des acteurs, des discours et des pratiques. Une attention particuliĂšre est accordĂ©e aux conditions historiques spĂ©cifiques de la construction des espaces de violences urbaines », mais aussi Ă  l’interaction complexe des expĂ©riences concrĂštes, du discours mĂ©diatique et des politiques de sĂ©curitĂ©. Le projet abordera deux aspects de la dimension historique des violences urbaines » d’une part, la permanence du discours sur les violences urbaines, prĂ©sent dĂšs le Moyen Âge et la Renaissance comme Ă©lĂ©ment constitutif de la description des interactions urbaines ; d’autre part, l’ambivalence de la ville comme espace de violence et de protection, Ă  Ă©tudier Ă©galement dans une perspective de longue durĂ©e. Les questions traitĂ©es par le groupe de travail s’articuleront autour 1 de la construction et de la dĂ©construction des espaces de violences urbaines, 2 de l’analyse comparĂ©e des espaces de violences urbaines en Europe, 3 de la combinaison de la rĂ©alitĂ© des violences urbaines et de leur conversion en catĂ©gories d’analyse pour les sciences sociales. 2L’axe Violences urbaines » est divisĂ© en deux grands thĂšmes Violences urbaines et logiques conflictuelles » et Violences urbaines et logiques sociales ». Deux projets de recherche post-doctoraux et quatre projets doctoraux sont actuellement consacrĂ©s Ă  ces deux thĂ©matiques. La premiĂšre partie de cet article prĂ©sentera le premier de ces projets qui porte sur les phĂ©nomĂšnes de violence urbaine dans des quartiers dĂ©favorisĂ©s Ă  Paris et Berlin, au regard du genre et du rapport Ă  l’espace. La deuxiĂšme partie s’attache au second projet qui porte sur les conflits globaux au sein de la ville. Ces deux analyses ont pour point de convergence leur intĂ©rĂȘt pour le rĂŽle de la violence dans la production d’espaces sociaux. Ils adoptent une approche comparatiste et spatialisĂ©e. II. Violence, genre et espace en quartiers dĂ©favorisĂ©s, Ă  Paris et Berlin 3L’équipe française de l’axe Violences urbaines » interroge l’usage qui est fait de la violence dans quatre quartiers dĂ©favorisĂ©s de Paris et Berlin. Il analyse Ă©galement le rapport qu’ont les citoyens Ă  la gĂ©ographie de leur quartier, quand celui-ci est porteur d’une menace rĂ©elle ou fantasmĂ©e de violence. Enfin, il essaie de voir si ces phĂ©nomĂšnes de violence et le rapport Ă  l’espace de leur quartier rĂ©pondent Ă  un ordre genrĂ©. Cette dĂ©marche s’articule autour d’un refus de rĂ©duire le genre Ă  l’opposition homme agresseur/femme victime pour saisir d’autres dynamiques de violences » – par exemple, entre hommes avec des victimes masculines ; ou Ă  l’initiative de femmes dans le cadre de bandes fĂ©minines » ; ou encore sous la forme d’assignations gĂ©ographiques restriction de la libertĂ© de se mouvoir pour lesquelles il s’agira de voir si elles relĂšvent de la violence et/ou d’un genre donnĂ©. 1 MarylĂšne Lieber, Genre, violences et espaces publics, Paris Presses de Sciences Po, 2008, p. 18. ... 4D’un point de vue spatial, les Ă©tudes portant sur les phĂ©nomĂšnes de violence donnent Ă  voir deux formes de violences dont on livre volontiers une lecture genrĂ©e une violence qui a lieu dans la rue et dont les acteurs sont des hommes, une autre qui se tient dans l’espace domestique et oĂč la victime est le plus souvent une Ce projet souhaite interroger ce sentiment d’une corrĂ©lation supposĂ©e entre genre et formes de violences en se demandant s’il est possible d’identifier un usage et un rapport Ă  la violence qui relĂšveraient d’un genre dĂ©terminĂ©. Nous proposons d’interroger ces reprĂ©sentations genrĂ©es associĂ©es Ă  certaines formes de violence, Ă  l’exemple de quatre quartiers dĂ©favorisĂ©s de Paris et Berlin La Goutte d’Or, Clichy-Montfermeil, Nord-Neukölln, Gropiusstadt. 5Les quartiers de la Goutte d’Or Paris 18e, Clichy-Montfermeil Seine-Saint-Denis, Nord-Neukölln et Gropiusstadt Berlin ont Ă©tĂ© retenus selon deux critĂšres principaux. 1/ Ces quartiers sont dĂ©favorisĂ©s et prĂ©sentent un taux de pauvretĂ© et de chĂŽmage nettement supĂ©rieurs Ă  la moyenne des villes de leurs pays respectifs. Ils sont pour cette raison la cible de mesures publiques une partie de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Clichy-Montfermeil Grand ensemble, haut et bas » est classĂ©e en Zone de Redynamisation Urbaine ZRU, sous-catĂ©gorie des ZUS ; le quartier de la Goutte d’Or compte depuis 1996 parmi les Zones urbaines sensibles ZUS et sa partie Nord ChĂąteau rouge a Ă©tĂ© inscrite en septembre 2012 dans la premiĂšre liste des Zones de SĂ©curitĂ© Prioritaires ZSP ; Ă  Berlin, une partie importante des quartiers de Nord-Neukölln et de Gropiusstadt sont classĂ©s Gebiet mit besonderem Entwicklungsbedarf » littĂ©ralement Territoire aux besoins en dĂ©veloppement particuliers ». Nord-Neukölln a Ă©tĂ© par ailleurs classĂ© parmi les cinq quartiers catĂ©gorisĂ©s AktionsrĂ€ume Plus » par la ville de Berlin et fait ainsi l’objet d’une action urbaine et sociale plus appuyĂ©e. 2/ La Goutte d’Or et Neukölln sont des quartiers intra-muros ou centraux des deux capitales europĂ©ennes, tandis que Clichy-Montfermeil et Gropiusstadt sont situĂ©s en pĂ©riphĂ©rie et prĂ©sentent une architecture de type grands-ensembles. Le contraste de ces deux implantations urbaines permet d’interroger l’impact de la centralitĂ© et de la vĂ©tustĂ© des lieux de vie sur le rapport Ă  l’espace. 2 L’observation que nous Ă©voquons ici a Ă©tĂ© faite en marge d’une prĂ©cĂ©dente enquĂȘte qui a nĂ©cessitĂ© u ... 3 Ce terme de violence psychologique » ne recouvre que trĂšs partiellement ce que nous voulons dĂ©cri ... 6Le constat non Ă©tayĂ©, Ă  ce stade du projet d’une assignation gĂ©ographique et d’une restriction de la libertĂ© de mouvement de jeunes femmes dans ces quartiers a Ă©tĂ© le point de dĂ©part de la prĂ©sente rĂ©flexion2. Nous nous sommes alors demandĂ© si cette contrainte posĂ©e Ă  la libertĂ© de se mouvoir dans l’espace public pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une forme de violence symbolique » ou psychologique3 – par distinction Ă  la violence physique et directe. Ce constat a ensuite voulu ĂȘtre Ă©largi au cas des hommes, en se demandant si, eux aussi, subissaient des formes d’assignations gĂ©ographiques, moins visibles pour le chercheur sur le terrain. Le projet veut ainsi Ă©tudier le bannissement des femmes et/ou des hommes de certains lieux qui prend diffĂ©rentes formes par exemple, l’interdiction pour un homme de frĂ©quenter des activitĂ©s de loisirs rĂ©servĂ©es aux femmes, ou l’impossibilitĂ© pour une femme de prendre un verre dans un bar de son quartier, jusqu’à la sĂ©questration d’une femme par son mari. L’apposition du qualificatif psychologique au terme de violence soulĂšve la question de la conversion des assignations observĂ©es de maniĂšre exploratoire en catĂ©gorie d’analyse des sciences sociales, et plus gĂ©nĂ©ralement celle de la dĂ©finition donnĂ©e Ă  la violence ». Elle nĂ©cessite de se pencher sur les Ă©ventuelles consĂ©quences atteintes aux personnes, harcĂšlement, agressions que peuvent avoir la transgression des assignations spatiales, les passages de frontiĂšres » ou les transgressions de normes. 7Au-delĂ  de cette approche en termes de spatialitĂ© et de territorialitĂ©, le projet Ă©tudiera plus largement les phĂ©nomĂšnes de violence notamment la violence intrafamiliale, la dĂ©linquance, les altercations avec la police au prisme du genre dans ces quatre quartiers dĂ©favorisĂ©s de Paris et Berlin. Loin de proposer une typologie figĂ©e, il s’agira de voir dans quelle mesure les diffĂ©rents types de violence identifiĂ©s sont souples et s’imbriquent de maniĂšre synchronique par exemple, les guerres de bandes » s’accompagnent de conflits avec la police ou diachronique Ă©tude de la corrĂ©lation entre violences subies dans l’enfance et des comportements sociaux violents. 8Nos analyses reposeront sur 80 entretiens semi-directifs et sur des cartes mentales » effectuĂ©s en 2013-2014. En attendant de pouvoir livrer des rĂ©sultats propres Ă  notre projet, cet article prĂ©sente quelques hypothĂšses et pistes d’analyse Ă  partir du dĂ©pouillement exploratoire de donnĂ©es rĂ©coltĂ©es en 2008-2011, qui nous renseignent sur le rapport Ă  l’espace et les rapports sociaux de sexe dans les mĂȘmes quatre quartiers. Elles ont Ă©tĂ© collectĂ©es dans le cadre du projet ANR-DFG StratĂ©gies professionnelles et passage Ă  l’ñge d’adulte de jeunes descendants d’immigrĂ©s en France et en Allemagne », coordonnĂ© conjointement avec Carsten Keller UniversitĂ© de Duisburg-Essen, Olaf Groh-Samberg UniversitĂ© de Bremen et Ingrid Tucci Deutsches Institut fĂŒr Wirtschaftsforschung Berlin. Ce projet ANR-DFG portait exclusivement sur le cas de jeunes descendants d’immigrĂ©s dont les parents Ă©taient issus du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne, de Turquie ou du Proche-Orient. L’étude des assignations spatiales en quartiers dĂ©favorisĂ©s que nous projetons de mener ces trois prochaines annĂ©es au sein du RĂ©seau Saisir l’Europe » ne justifie en rien que l’on restreigne l’échantillon d’étude aux descendants d’immigrĂ©s, ni que l’on retienne un critĂšre d’ñge. C’est pourquoi nous veillerons Ă  interroger en 2013-2014 des personnes de tout Ăąge, avec ou sans ascendance migratoire sur leur rapport Ă  la violence au regard du genre et de l’espace, dans ces mĂȘmes quatre quartiers. Le prĂ©sent texte expose des extraits de donnĂ©es qui ont permis la construction d’hypothĂšses et d’une problĂ©matique qui seront dĂ©veloppĂ©es au sein du rĂ©seau Saisir l’Europe ». a Les assignations spatiales rapportĂ©es par les jeunes femmes 9 Si tu veux ĂȘtre tranquille avec ta mĂšre [le ton monte d’un cran], que tu ne lui donnes pas une raison de te niquer ta gueule le soir quand tu rentres, et ben, tu fermes ta gueule en classe, tu fais ta petite bouffonne, tu ramĂšnes la moyenne. 
 Mais surtout une chose ne te fais pas remarquer ! Parce que tu vas te faire massacrer. Et on s’est tous fait taper Ă  l’époque. Alors, ça peut ĂȘtre le balai, ça peut ĂȘtre le fil Ă©lectrique, ça peut ĂȘtre des marques oĂč tu ne vas pas Ă  la piscine » Femme, 32 ans, restauratrice, Paris. 10Cette jeune femme interviewĂ©e en 2009 Ă©voque tout le long de l’entretien que nous avons menĂ© avec elle autour de sa trajectoire biographique et professionnelle les rapports sociaux de sexe qui animent et dominent sa famille et son quartier Paris 18e. Elle dĂ©nonce, d’une part, les rĂŽles ou les comportements fortement codifiĂ©s et rĂ©glementĂ©s auxquels sont assignĂ©s les jeunes femmes elle ne peut pas fumer dans son quartier, elle ne peut pas se faire raccompagner par son compagnon chez elle, elle a rencontrĂ© de nombreux obstacles venant des hommes de sa famille lorsqu’elle a ouvert son Ă©tablissement de restauration, etc. D’autre part, elle reproduit et justifie dans son discours ces assignations. Ainsi, elle Ă©voque Ă  plusieurs reprises le recours aux services de son frĂšre pour rĂ©gler ses ennuis au moyen de la dĂ©monstration de la force, ce qui met Ă  jour les rapports complexes qui sous-tendent les relations de genre. 11À Berlin, d’autres femmes rapportent les assignations gĂ©ographiques dont elles font l’objet au sein de leur quartier. Dans ces propos, il ressort que c’est gĂ©nĂ©ralement le risque d’une confrontation homme-femme qui constitue l’achoppement de la libertĂ© de mouvement de ces femmes 12 Mon mari m’a aussi menacĂ©e avec une arme. 
 Un pistolet. 
 J’étais allĂ©e faire un babysitting et il devait venir me chercher 
 et il m’a dit "Je t’ai observĂ©e au 5e Ă©tage depuis la rue et tu as eu une affaire avec le pĂšre, tu as couchĂ© avec le pĂšre." Je me disais "Eh ?". Au bout d’un moment, je suis devenue assez blasĂ©e par rapport Ă  ça. 
 C’étaient des journĂ©es difficiles. Je pleurais, je me sentais vraiment rabaissĂ©e quand j’entendais de tels propos » Femme, 38 ans, Ă©ducatrice, Berlin. 13 Pour les Allemands de ma formation, les choses sont diffĂ©rentes. Ils sortent faire la fĂȘte et rentrent tard Ă  la maison, ce qui est inenvisageable pour moi. 
 [Et sortir en boĂźte ?] Non. [Mes parents] ne m’y autoriseraient pas. MĂȘme si j’étais majeure [note elle a 21 ans]. Mais bon, c’est aussi liĂ© Ă  la religion. On ne doit pas montrer ses charmes, on ne doit pas danser devant le regard des autres » Femme, 21 ans, en formation d’infirmiĂšre, Berlin. 4 Sami Zegnani, Occupation de la rue et rapport de genre chez les jeunes des citĂ©s », Lettre du Pri ... 14À la suite de Sami Zegnani, nous nous demanderons aussi quelle est la perception qu’ont les femmes de leur exclusion partielle de l’espace public extĂ©rieur envient-elles les hommes pour cette plus grande libertĂ© supposĂ©e de mouvement ou voient-elles au contraire dans les regroupements masculins dans la rue, l’expression d’une fainĂ©antise et d’une prĂ©disposition Ă  la dĂ©linquance ?4 Certaines soulignent les effets collatĂ©raux de l’assignation au domicile familial ou l’influence des amies 15 Ouais, [les garçons] galĂšrent un peu plus [dans leurs Ă©tudes], ouais. Bah en mĂȘme temps, ici, les garçons... il y en a beaucoup qui traĂźnent dehors, tout ça... 
 [Pour les filles] c’est mal vu aussi, de traĂźner dehors, et tout, pour une fille, machin, euh... 
 Et puis les parents aussi [pensent que ce n’est pas leur rĂŽle], je pense. Ouais, parce que bon... tu vois ta fille, tout ça, dehors, "han, j’ai vu ta fille, dehors", bla bla bla, ça la fout mal, et tout. C’est un peu comme un village, ici. On te voit dehors, et tout, "han, j’ai vu ta fille" et tout, machin... "À telle heure, avec un mec", et tout... Ça le fait pas, hein. 
 Ah, moi j’traĂźne pas ici, hein ! » Femme, 22 ans, diplĂŽmĂ©e en hĂŽtellerie et tourisme. 5 Hugues Lagrange, Le dĂ©ni des cultures, Paris Le Seuil, 2010, p. 208. 16De mĂȘme, Hughes Lagrange Ă©voque une sociabilitĂ© familiale et fĂ©minine comme compensation Ă  un accĂšs limitĂ© Ă  l’espace public qui peut offrir des libertĂ©s restreintes mais protĂ©gĂ©es » pour les jeunes Ainsi, nous interrogerons, dans un premier temps, les formes de domination qui sous-tendent le contrĂŽle de ces jeunes femmes, tenterons d’identifier leurs auteures et nous poserons la question de la qualification de ces assignations peut-on les qualifier de violence structurelle propre au quartier, ou encore de violence symbolique ou psychologique ? La transgression de ces rĂšgles est-elle suivie de violence physique ? 6 Erving Goffman, Asylums Essays on the social situations of mental patients and other inmates, Oxf ... 7 Howard Becker, Outsiders. Etudes de sociologie de la dĂ©viance, Paris MĂ©tailiĂ©, 1985 1963. 8 Steven Balkin, Victimization rates, safety and fear of crime », Social problems, n° 3, fĂ©vrier 19 ... 9 Olaf Groh-Samberg, Ariane Jossin, Carsten Keller, Ingrid Tucci, Biographische LebensentwĂŒrfe von ... 17La possibilitĂ© d’utiliser Ă  cet endroit certains outils de la sociologie de l’enfermement – tel le concept d’adaptations secondaires secondary adjustments d’E. Goffman6, comme moyen de se rĂ©approprier sa vie en milieu confinĂ© – sera envisagĂ©. De la mĂȘme maniĂšre, on pourra aborder ces stratĂ©gies de contournement Ă  la lumiĂšre du concept de dĂ©viance7 en quoi est-ce que la transgression de normes instituĂ©es assignations gĂ©ographiques par exemple participe-t-elle de la construction de l’identitĂ© de ces femmes, entendue comme le fruit d’une nĂ©gociation permanente entre actes d’attribution et principes d’identification ? Enfin, si ces formes d’assignations spatiales doivent ĂȘtre lues en termes de limitation des libertĂ©s, on ne doit pas pour autant faire l’économie de se poser la question d’éventuels effets positifs » de ces assignations, qui pourraient expliquer dans certains cas une Ă©ventuelle absence ou faiblesse de rĂ©sistance. Tout d’abord, le sentiment d’illĂ©gitimitĂ© Ă©prouvĂ© par certaines femmes dans l’espace public extĂ©rieur qui participe ainsi Ă  la reproduction sociosexuĂ©e » de l’espace Ă©claire probablement en partie leur faible reprĂ©sentation dans les statistiques d’agressions dans l’espace Ensuite, le contrĂŽle parental plus strict des jeunes filles pourrait ĂȘtre Ă  l’origine, au moins en partie, de leur large sous-reprĂ©sentation parmi les jeunes en dĂ©crochage 10 Frederic Milton Thrasher, The gang. A study of 1313 gangs in Chicago, Chicago The University of C ... 18Enfin, notre volontĂ© d’interroger le statut de victime de la violence masculine » confĂ©rĂ©e aux femmes nous amĂšnera Ă  interroger le cas des bandes de filles » qui nous renseignera sur le recours des jeunes femmes Ă  des rĂ©pertoires d’action ou des registres discursifs Ceci permettra de questionner la validitĂ© du prisme dominant d’une violence quasi exclusivement masculine. b La violence et les rapports Ă  l’espace dans les parcours sociobiographiques des hommes 11 Boris Gobille, Genre et mobilisations », in Sophie BĂ©roud, Boris Gobille, Abdellali Hajjat et a ... 12 Pierre Bourdieu, La domination masculine, Paris Le Seuil, 1998, p. 75. 13 David Lepoutre, CƓur de banlieue. Codes, rites et langages, Paris Odile Jacob, 1997 ; LoĂŻc Wacqua ... 14 Lapeyronnie, op. cit., p. 510-513. 15 Éric MarliĂšre, Jeunes en citĂ©. DiversitĂ© des trajectoires ou destin commun ?, Paris L’Harmattan, ... 19Si nos observations concernant les assignations spatiales tendent Ă  confĂ©rer aux femmes interrogĂ©es un statut de victime, il est important de relever que les hommes sont aussi victimes d’une forme de virilitĂ© » imposĂ©e par une frange d’hommes issus de ces quartiers11 indirectement, parce qu’ils subissent les assignations de leurs sƓurs, de leurs amies, de leurs compagnes, ou directement lorsque eux-mĂȘmes ne peuvent investir des rĂŽles confĂ©rĂ©s aux femmes dans leur relation conjugale ou de pĂšre, notamment. Plus encore, on peut aller jusqu’à affirmer que les personnes Ă  l’origine de ces prĂ©ceptes sociaux genrĂ©s sont possiblement eux-mĂȘmes pris au piĂšge de leur systĂšme12, dans des quartiers qui sont Ă  la fois un cocon et une prison, en ceci qu’ils protĂšgent et enferment D’autres assignations spatiales mĂ©riteront d’ĂȘtre interrogĂ©es, autour de la frĂ©quentation de lieux de loisirs ou de consommation discrimination Ă  l’entrĂ©e des boĂźtes de nuit pour les descendants d’immigrĂ©s notamment14, ou impossibilitĂ© de s’asseoir dans un bar lorsqu’il est investi par les grands frĂšres ».15 16 François Dubet, Didier Lapeyronnie, Les quartiers d’exil, Paris Le Seuil, 1992 ; Marwan Mohammed, ... 17 Fabien Jobard, Police, justice et discriminations raciales », in Didier Fassin, Eric Fassin di ... 18 Fabien Jobard, RenĂ© LĂ©vy, Les contrĂŽles d’identitĂ© Ă  Paris », Questions pĂ©nales, n° 1, 2010, p. 2 19 JĂ©rĂ©mie Gauthier, Des corps Ă©trangers dans la police ? Les policiers minoritaires Ă  Paris et Ă  ... 20 Voir Ă  ce sujet les analyses en termes de retournement de la violence contre soi » de Johanna Sim ... 20Au-delĂ  des violences intrafamiliales, de la dĂ©linquance et des assignations spatiales, nous Ă©tudierons Ă©galement les phĂ©nomĂšnes de violence liĂ©s aux rivalitĂ©s entre bandes16 ; objet qui s’avĂšre intĂ©ressant pour la cartographie des quartiers que nous planifions de concevoir. En effet, ces dynamiques de cliques » rĂ©pondent souvent Ă  une territorialitĂ© bien dĂ©finie. Enfin, la violence engendrĂ©e par les confrontations avec la police constitue un pendant de cette violence, guidĂ©e par des rivalitĂ©s de bandes, par une volontĂ© d’en dĂ©coudre ou encore par des considĂ©rations commerciales deal, recel, vente illĂ©gale. Celle-ci peut trouver son origine dans la rĂ©pression d’une dĂ©linquance bien rĂ©elle, mais repose Ă©galement, dans de nombreux cas, sur des contrĂŽles de police rĂ©pĂ©tĂ©s et non motivĂ©s par un dĂ©lit. Ces contrĂŽles constituent au moins une violence psychologique ou symbolique, sinon une violence physique quand ils dĂ©rapent ». On sait les concernant que les diffĂ©rences de traitement par les policiers jouent Ă  la dĂ©faveur des populations descendantes d’immigrĂ©es17, plus particuliĂšrement dans certains quartiers. Fabien Jobard a Ă©galement montrĂ© que la probabilitĂ© d’ĂȘtre contrĂŽlĂ© Ă©tait beaucoup plus Ă©levĂ©e pour les hommes que pour les femmes, ainsi que pour les jeunes D’autre part, les attitudes discriminatoires Ă©manant de la police sont trĂšs nettement plus frĂ©quentes en France qu’en Allemagne19, ce qui renforce l’intĂ©rĂȘt de notre approche comparatiste. Ce risque que peut comporter la rencontre d’une brigade de police devra ĂȘtre analysĂ© au prisme du rapport Ă  l’espace quelles sont les stratĂ©gies d’évitement et les assignations spatiales liĂ©es Ă  ces patrouilles ? Quelle influence a eu, par exemple, l’implantation d’un commissariat Ă  Clichy-sous-Bois en 2010 sur la mobilitĂ© des jeunes hommes et femmes ? Est-ce qu’au contraire, la confrontation Ă  la police et donc la mise en situation de danger oĂč il est possible que le corps des interpelĂ©s souffre peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par les acteurs pour rendre visibles leur malaise social et leur souffrance, en dĂ©signant l’État comme responsable de leurs corps souffrants ?20 III. Conflits globaux dans la ville 21 Dans la recherche, ces conflits sont frĂ©quemment accompagnĂ©s de l’attribut transnational ». Ce co ... 22 DerniĂšrement les Ă©tudes sur la sociĂ©tĂ© mondiale Weltgesellschaftsforschung ont tentĂ© de saisir de ... 21Le deuxiĂšme projet de l’axe Violences urbaines » s’intitule Conflits globaux dans la ville » et interroge le rĂŽle des villes dans les dynamiques de conflits globalisĂ©s. Ce ne sont pas des phĂ©nomĂšnes de violence propres Ă  la ville mĂȘme qui en constituent le cƓur ; l’intĂ©rĂȘt porte davantage sur la ville comme théùtre d’importants conflits Ă  l’échelle sociale mondiale. Ce projet considĂšre les villes comme des lieux au sein d’une sociĂ©tĂ© mondiale » Weltgesellschaft et comme des points de cristallisation de dynamiques de la globalisation. Parmi ces derniers ne figurent pas seulement les processus croissants d’intĂ©gration Ă©conomique, politique et culturelle, mais aussi des conflits qui sont rĂ©glementĂ©s au niveau de cette sociĂ©tĂ© mondiale. Sur fond d’interconnexions mĂ©diatiques, Ă©conomiques, sociales et politiques sĂ©curitaires accrues, la dĂ©frontalisation est un des signes caractĂ©ristiques de ces conflits. Ainsi, la dĂ©frontalisation » signifie ici bien plus qu’un simple dĂ©passement des frontiĂšres » ce concept renvoie Ă  la multiplication des rĂ©fĂ©rences spatiales significatives pour l’un ou l’autre conflit. Au regard de cette multirĂ©fĂ©rentialitĂ©, ces conflits ne peuvent plus ĂȘtre envisagĂ©s autour d’un seul lieu ils ne sont plus locaux, nationaux ou encore rĂ©gionaux mais plurilocaux21. Un Ă©pisode clĂ©22 Ă  cet Ă©gard s’est produit avec les attaques du 11 septembre 2001 et le War on Terror qui a suivi. 22Parmi les exemples plus rĂ©cents figurent les attentats d’Oslo et UtĂžya 2012, les actes de violences et attentats consĂ©cutifs Ă  la sortie du film sur Mahomet intitulĂ© L’innocence des musulmans » fin 2012 ou bien aussi les protestations qui dĂ©gĂ©nĂšrent rĂ©guliĂšrement Ă  l’occasion des rencontres du G8/G20. Les acteurs et observateurs accordent une importance au niveau mondial Ă  chacun de ces Ă©vĂ©nements, qui sont Ă  l’origine ancrĂ©s dans un espace urbain spĂ©cifique. En contraste avec ce que certains discours populaires suggĂšrent, de tels conflits ne freinent pas la globalisation, mais, au contraire, accĂ©lĂšrent la production de structures globalisĂ©es. On pense enfin Ă  la formation de sujets qui se comprennent eux-mĂȘmes dans l’horizon du monde. 23 Abdelwahab Meddeb, Benjamin Stora, Arabisches Erwachen. Die Wiederaneignung des eigenen Schicksal ... 24 La recherche rĂ©cente sur les phĂ©nomĂšnes de globalisation exige une nouvelle orientation fondamental ... 23Les conflits ainsi dĂ©finis mettent la recherche face Ă  des dĂ©fis singuliers, aussi bien au niveau des concepts thĂ©oriques que des outils mĂ©thodologiques. En effet, ils rompent avec les distinctions qui Ă©taient, et sont encore, structurantes pour l’étude des conflits au sens le plus large oppositions entre conflits internes Ă  l’État et conflits entre États, conflits sociaux et conflits politiques, acteurs Ă©tatiques et non-Ă©tatiques. Ces distinctions perdent de leur efficacitĂ© analytique puisqu’elles prennent l’État-Nation comme principale rĂ©fĂ©rence spatiale. Les conflits du prĂ©sent ont nĂ©anmoins lieu dans les conditions de la globalitĂ©, entendue comme la pensĂ©e et l’agir d’individus et de collectifs dans l’horizon du monde ».23 Au vu de cette globalitĂ©, la signification des structures nationales Ă©tatiques comme modĂšle d’ordre dominant au plan global s’amenuise. Cela est dĂ» Ă  une dĂ©multiplication de rĂ©fĂ©rences qui concerne Ă©galement la production de conflit. Les conflits deviennent – comme dans le cas du War on Terror ou de la protestation contre le film sur Mahomet – plurilocaux ; en d’autres termes, ils sont nĂ©gociĂ©s simultanĂ©ment dans des arĂšnes diverses mais interdĂ©pendantes, qui sont ancrĂ©es diffĂ©remment dans l’espace. Les conditions d’émergence et les dynamiques de reproduction de ces conflits plurilocaux sont jusqu’à prĂ©sent peu comprises du point de vue thĂ©orique et peu explorĂ©es de maniĂšre empirique24. Ce deuxiĂšme projet de l’axe Violences urbaines » viendra combler cet Ă©cueil. a Focus les villes comme points de cristallisation des dynamiques de conflits 25 Hartmut HĂ€ußermann, Walter Siebel, Stadtsoziologie eine EinfĂŒhrung, Frankfurt a. M. Campus, 2004, ... 24En tant que points de cristallisation des processus de globalisation, les villes acquiĂšrent une importance particuliĂšre pour dĂ©finir les dynamiques de conflits ». Elles reprĂ©sentent des systĂšmes sociaux dans lesquels les interdĂ©pendances mĂ©diatiques, Ă©conomiques, sociales et politiques sĂ©curitaires caractĂ©ristiques de la globalisation, se matĂ©rialisent en se concentrant en un lieu concret. À cet Ă©gard, Hartmut HĂ€ußermann soutient que la ville en sciences sociales ne peut jamais ĂȘtre comprise uniquement Ă  partir d’une perspective locale, mais que son analyse doit constamment s’effectuer sur plusieurs niveaux et prendre notamment en considĂ©ration le global ou le Ainsi les villes deviennent les foyers de conflits plurilocaux. Des dynamiques distinctes, en partie opposĂ©es, sont en jeu il faudra s’intĂ©resser en premier lieu, Ă  l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© sociale, culturelle, religieuse et Ă©conomique propre aux villes tout comme aux relations sociales qui crĂ©ent les conditions pour la reproduction et l’escalade des conflits, y compris au potentiel de violence qui y est liĂ©. DeuxiĂšmement, en tant que lieux porteurs de symboles, les villes constituent des scĂšnes idĂ©ales pour une entrĂ©e en jeu efficace de la dissension, de la protestation ou de la rĂ©sistance ; en effet dans l’espace public des villes se concentrent des lieux symboliques Ă©glises, banques, bĂątiments gouvernementaux, etc.. Ainsi une protestation dans un endroit donnĂ© peut Ă©voluer vers une offensive contre un systĂšme tout entier. En troisiĂšme lieu, les villes et leur concentration de capital social, politique et culturel ne renferment pas seulement des structures favorisant l’escalade de la violence, mais aussi des organismes visant Ă  transformer les structures de conflits et Ă  pacifier la violence, comme des autoritĂ©s et ministĂšres en matiĂšre d’organisations internationales ou des organisations non gouvernementales ONG. 26 Teresa Koloma Beck, Tobias Werron, Gewaltwettbewerbe. Gewalt’ in globalen Konkurrenzen um Aufmer ... 25En amont de ces rĂ©flexions, le projet situe la ville comme point de dĂ©part de l’observation de conflits globalisĂ©s. Il pose la question des conditions d’émergence, des dynamiques de reproduction et de transformation des conflits violents plurilocaux et fait en ce sens de l’espace urbain un champ crucial d’investigation. Il ne s’agit pas ici de savoir dans quelle mesure les flux mondiaux de biens et de personnes peuvent ĂȘtre Ă  l’origine de la violence urbaine, mais avant tout de s’interroger sur la maniĂšre dont des Ă©vĂ©nements violents dĂ©terminĂ©s – comme les attentats du 11 septembre 2001 et le War on Terror consĂ©cutif – produisent de la globalitĂ©, et avant tout des phĂ©nomĂšnes sociaux. Primo, une attention particuliĂšre est consacrĂ©e aux processus de construction sociale de la plurilocalitĂ©, Ă  la maniĂšre dont interdĂ©pendances et interactions sont Ă©tablies Ă  la fois dans l’action et dans la perception des acteurs Ă  diffĂ©rents niveaux – local, global, national, etc. – et en diffĂ©rents lieux. Secundo, dans ce cadre, un intĂ©rĂȘt particulier concerne le rĂŽle jouĂ© par l’entrĂ©e en jeu de la violence dans ces dynamiques. En effet, la violence produit d’une part toujours de la localitĂ©, car elle touche des corps ou autres structures physiques. D’autre part, les phĂ©nomĂšnes violents font rapidement naĂźtre des rapports translocaux, car ils attirent l’attention d’observateurs et en fonction de la symbolique du lieu, ils peuvent par leur signification largement dĂ©passer le lieu oĂč ils se produisent. De tels Ă©pisodes de violence ne concernent alors plus seulement les structures de la ville, mais celles de la sociĂ©tĂ© mondiale et le cas Ă©chĂ©ant, des États. Cela s’explique par l’institutionnalisation de critĂšres d’observation, de normes et de valeurs universalistes qui est une composante des processus modernes de globalisation, tout particuliĂšrement de l’établissement de la non-violence comme norme globale. Cette Ă©volution n’a Ă©videmment pas entraĂźnĂ© la disparition des moyens de coercition physique en tant que stratĂ©gie de conflit. Elle a tout de mĂȘme transformĂ© les conditions de reproduction des conflits violents. En effet, la norme de la non-violence universelle gagnant en validitĂ©, la violence mĂȘme devient un scandale qui Ă©veille l’attention d’un public global. La norme universaliste permet ainsi de faire dun conflit oĂč la violence est observĂ©e un objet non seulement de la politique internationale mais Ă©galement des processus globaux de Tertio, on doit envisager le type de rĂ©percussions engendrĂ©es pour la ville elle-mĂȘme Ă  partir du rĂŽle de celle-ci comme lieu de production et de reproduction des conflits violents globalisĂ©s. 27 George Marcus, Ethnography in/of the World System. The Emergence of Multi-Sited Ethnography », An ... 26Le projet creuse cette interrogation dans le cadre d’une Ă©tude sociale de type qualitatif-empirique dont l’objet central est le War on Terror et son camp adverse, le Djihad global ». Le noyau de la recherche est une ethnographie pluri-site multi-sited ethnography. Cette derniĂšre est une mĂ©thode de recherche dĂ©veloppĂ©e depuis le milieu des annĂ©es 1990 en anthropologie qui a pour but de faciliter la recherche ethnographique Ă  l’ùre de la globalisation. Alors que la recherche anthropologique Ă©tait traditionnellement liĂ©e Ă  un terrain unique, l’ethnographie pluri-site ne place pas le terrain au centre mais se penche sur un phĂ©nomĂšne social dans plusieurs Dans le projet de recherche ici exposĂ©, il s’agit du conflit qui se dĂ©veloppa au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, et qui est communĂ©ment perçu comme une confrontation entre l’islam radical et les valeurs occidentales. Ce conflit semble particuliĂšrement adaptĂ© pour la problĂ©matique, c’est-Ă -dire la prolifĂ©ration des lieux oĂč on le nĂ©gocie. Il touche aujourd’hui tous les États et toutes les rĂ©gions oĂč les populations musulmanes sont nombreuses. Ainsi le War on Terror/Global Djihad est aujourd’hui menĂ© aux États-Unis exactement de la mĂȘme maniĂšre qu’en Inde, au NigĂ©ria ou en Allemagne. Pour des raisons pragmatiques cette recherche choisit l’Allemagne comme point de dĂ©part. b Approche Production de globalitĂ© dans les conflits violents 27Par sa problĂ©matique, le projet Ɠuvre au point d’intersection entre recherche sur la globalisation, recherche sur le conflit et Ă©tude sur la ville. Ses objectifs se trouvent sur deux plans d’une part, les conditions et dynamiques de reproduction des conflits violents plurilocaux ainsi que leurs rĂ©percussions sur les espaces urbains doivent ĂȘtre explorĂ©es et reconstruites. D’autre part, il s’agit d’aller au-delĂ  et d’apporter une contribution aux termes thĂ©oriques et conceptuels sur de tels conflits et phĂ©nomĂšnes de violence. 28 Voir en particulier Ă  ce sujet le travail de Saskia Sassen, par exemple Saskia Sassen, The global c ... 29 Georg Simmel, Soziologie. Untersuchungen ĂŒber die Formen der Vergesellschaftung, Frankfurt a. M. ... 30 Simmel distingue le conflit » de la concurrence » et range tous deux dans la catĂ©gorie gĂ©nĂ©riqu ... 31 Georg Simmel, op. cit., p. 284. 32 ibid. 33 Lewis Coser, The functions of social conflict, Glencoe Free Press, 1956. 28Le lien entre globalisation, urbanitĂ© et conflit violent a Ă©tĂ© jusqu’à prĂ©sent peu explorĂ©. MĂȘme si la recherche rĂ©cente sur la globalisation Ă©tudie intensĂ©ment le rĂŽle des villes dans le processus de mondialisation, elle est centrĂ©e sur la fonction des mĂ©tropoles comme plaque tournante des flux financiers, Ă©conomiques et de l’information28. Dans cette perspective les conflits, et plus particuliĂšrement les plus violents, apparaissent comme des incidents liĂ©s aux dynamiques de l’intĂ©gration globale. Le prĂ©sent projet opte pour un point de dĂ©part alternatif dans la lignĂ©e des pionniers de la sociologie des conflits, Georg Simmel et Lewis Coser, les conflits sont apprĂ©hendĂ©s comme des processus de formation de la structure sociale. Dans sa sociologie apparue pour la premiĂšre fois en 190829, Simmel prĂ©sente le conflit qu’il qualifie de Kampf30 » dans sa terminologie comme une des formes cardinales de la socialisation. Il Ă©crit Si toute interaction parmi les hommes est une socialisation, le conflit qui est bien une des interactions les plus vives 
 doit alors ĂȘtre pleinement considĂ©rĂ© comme une socialisation ».31 Les conflits apparaissent par consĂ©quent comme des processus sociaux qui Ă©rigent et stabilisent des structures sociales par le biais de la AprĂšs sa rĂ©ception par Coser aux États-Unis, le travail simmelien gagne en influence dans le domaine des sciences sociales. Dans l’ouvrage paru en 1956, The Functions of Social Conflict, le sociologue affĂ»te les propositions simmeliennes ; c’est la naissance de la premiĂšre thĂ©orie sociale du conflit, ce dernier n’étant plus reconstruit comme producteur ou symptĂŽme de dĂ©sintĂ©gration sociale mais, au sens fonctionnel, comme processus productif qui produit ou transforme les structures 34 Voir Bettina Heintz, Tobias Werron, Wie ist Globalisierung möglich ? Zur Entstehung globaler Verg ... 29La recherche associe cette conception du conflit comme Ă©vĂ©nement producteur de social avec un modĂšle de globalisation dont l’attention ne porte pas sur l’intĂ©gration Ă©conomique ou politique progressive, mais sur les processus de convergence entre horizons de reprĂ©sentation et horizons d’attentes. Les thĂ©ories de la globalisation, propres Ă  la thĂ©orie de la communication, jouent un rĂŽle moteur en mettant avant tout en relation le phĂ©nomĂšne avec l’émergence d’une opinion publique mondiale ou encore d’un public global » qui se constitue en communiquant autour de valeurs universalistes institutionnalisĂ©es, comme par exemple les droits de l’homme. Des observateurs spĂ©cialisĂ©s, tels que journalistes, Ă©conomistes et ONG, analysent les Ă©vĂšnements dans le monde Ă  l’aune de la conservation ou de la transgression des valeurs L’inclusion de cette perspective permet daccentuer la comprĂ©hension analytique de la relation entre les dynamiques sociales de la violence et celles de lespace. IV. SynthĂšse 30L’approche spatiale est transversale Ă  l’axe de recherche Violences urbaines ». Les deux projets de recherche qui le constituent portent sur une analyse d’espaces, associĂ©s de maniĂšre temporaire ou durable, Ă  un potentiel » de violence. Cette projection espace-violence » repose sur des faits passĂ©s et situĂ©s dans l’espace Ă©meutes, par exemple, des associations cognitives ou locatives lien entre un mouvement politique et des modes d’action violents, peur de certains lieux publics en pĂ©riode de vague terroriste ou sur la stigmatisation d’espaces dans certains mĂ©dias ou discours politiques notamment la couverture mĂ©diatique des banlieues ». Ces projets permettront de comprendre comment des phĂ©nomĂšnes de violence peuvent transformer des structures spatiales et sociales. Haut de page Notes 1 MarylĂšne Lieber, Genre, violences et espaces publics, Paris Presses de Sciences Po, 2008, p. 18. Dans le cas des violences conjugales et sexuelles, ce sont les femmes qui sont le plus souvent victimes d’hommes le plus souvent le conjoint ou l’ex-conjoint PrĂ©fecture de Police, Les violences conjugales, Rapport interne, Paris, 2002, citĂ© par MarylĂšne Lieber, op. cit., p. 43-44, 53 ; voir aussi Marie-Lys Pottier, Philippe Robert, RenĂ©e Zauberman, Victimation et insĂ©curitĂ© en Île-de-France. Les rĂ©sultats de la premiĂšre enquĂȘte, Guyancourt CESDIP, 2001. Par ailleurs, on observe en gĂ©nĂ©ral un dĂ©calage certain entre sĂ©curitĂ©s subjective » et objective », et notamment dans le cas des femmes celles-ci se sentent plus exposĂ©es aux agressions dans l’espace public, alors qu’elles en sont souvent moins victimes que les hommes voir par exemple MarylĂšne Lieber, p. 34-35 et 58 ; Wesley G. Skogan, Public policy and the fear of crime in large American cities », in John Gardiner, Public law and public policy, New York Praeger, 1977 ; Philippe Robert, L’insĂ©curitĂ© en France, Paris La DĂ©couverte, 2002. MarylĂšne Lieber relĂšve Ă  ce sujet une double invisibilitĂ© » des violences faites aux femmes les violences conjugales sont bien souvent occultĂ©es et celles dans l’espace public et spĂ©cifiques aux femmes sont peu prises en compte par les politiques publiques MarylĂšne Lieber, La double invisibilitĂ© des violences faites aux femmes dans les contrats locaux de sĂ©curitĂ© français », Cahiers du Genre, n° 35, 2003, p. 71-94 ; voir aussi Ailbhe Smyth, RĂ©sistance fĂ©ministe Ă  la violence masculine contre les femmes. Quelles perspectives ? », Nouvelles questions fĂ©ministes, n 2, 2002, p. 76. 2 L’observation que nous Ă©voquons ici a Ă©tĂ© faite en marge d’une prĂ©cĂ©dente enquĂȘte qui a nĂ©cessitĂ© une forte prĂ©sence sur le terrain. Il s’agit du projet ANR-DFG StratĂ©gies professionnelles et passage Ă  l’ñge d’adulte des jeunes issus de l’immigration en France et en Allemagne », 2008-2011. Cette Ă©tude n’avait pas portĂ© sur les questions de violence, de rapports sociaux de sexe ou de rapport Ă  l’espace. 3 Ce terme de violence psychologique » ne recouvre que trĂšs partiellement ce que nous voulons dĂ©crire. Nous le prĂ©fĂ©rerons toutefois ici Ă  celui de violence symbolique » en raison de la confusion que ce dernier terme pourrait induire avec le concept de Pierre Bourdieu Pierre Bourdieu, La domination masculine, Paris Le Seuil, 1998. 4 Sami Zegnani, Occupation de la rue et rapport de genre chez les jeunes des citĂ©s », Lettre du Printemps, n° 11, 2005, p. 4. 5 Hugues Lagrange, Le dĂ©ni des cultures, Paris Le Seuil, 2010, p. 208. 6 Erving Goffman, Asylums Essays on the social situations of mental patients and other inmates, Oxford Anchor, 1961. 7 Howard Becker, Outsiders. Etudes de sociologie de la dĂ©viance, Paris MĂ©tailiĂ©, 1985 1963. 8 Steven Balkin, Victimization rates, safety and fear of crime », Social problems, n° 3, fĂ©vrier 1979. 9 Olaf Groh-Samberg, Ariane Jossin, Carsten Keller, Ingrid Tucci, Biographische LebensentwĂŒrfe von Jugendlichen mit Migrationshintergrund », in JĂŒrgen Mansel, Karsten Speck dir., Jugend und Arbeit. Empirische Bestandsaufnahme und Analysen, Weinheim Juventa, 2012 ; Olaf Groh-Samberg, Ariane Jossin, Carsten Keller, Ingrid Tucci, Drift und zweite Chance. Bildungs- und BerufsverlĂ€ufe von Migrantennachkommen in Frankreich und Deutschland », in Kölner Zeitschrift fĂŒr Soziologie und Sozialpsychologie, n° spĂ©cial 52, 2012. Voir aussi le dĂ©calage au niveau de l’entrĂ©e en classe de 6e, Ă  l’ñge normal » ou en avance des jeunes filles et garçons d’origine turque et africaine hors ZUS/ZEP on compte 71,8 % de filles et 65,4 % de garçons ; en ZEP/ZUS, 60,9 % de filles et 46,3 % de garçons. Ceci montre selon Hughes Lagrange une polarisation sexuĂ©e des comportements » plus marquĂ©e dans les zones sensibles » Hughes Lagrange, op. cit., p. 202-203. 10 Frederic Milton Thrasher, The gang. A study of 1313 gangs in Chicago, Chicago The University of Chicago Press, 1963 1927 ; StĂ©phanie Rubi, Des adolescentes dĂ©linquantes », Les Cahiers Dynamiques, n° 46, 2010 ; StĂ©phanie Rubi, Les "crapuleuses" Masculinisation des comportements ou application de la loi des plus fortes ? », VEI Enjeux, n° 128, 2002 ; Sybille Artz, Sex, Power, and the Violent School Girl, New York Teachers College Press, 1999 1998 ; Meda Chesney-Lind, John Hagerdon, Female gangs in America, Chicago Lake view press, 1999 ; Pascal Duret, Les jeunes et l’identitĂ© masculine, Presses Universitaires de France, Paris, 1999 ; Luce Michel, Adolescentes et violentes, Paris Editions Michalon, 1999 ; Yazid Kherfi, VĂ©ronique Le Goaziou, Repris de justesse, Paris Syros, 2000. 11 Boris Gobille, Genre et mobilisations », in Sophie BĂ©roud, Boris Gobille, Abdellali Hajjat et allii dir., Engagements, rebellions et genre dans les quartiers populaires en Europe, Paris Archives contemporaines, 2011, p. 62. 12 Pierre Bourdieu, La domination masculine, Paris Le Seuil, 1998, p. 75. 13 David Lepoutre, CƓur de banlieue. Codes, rites et langages, Paris Odile Jacob, 1997 ; LoĂŻc Wacquant., Les deux visages du ghetto. Construire un concept sociologique », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 5, 2005, p. 12 ; Didier Lapeyronnie, Ghetto urbain, Robert Laffont, Paris, 2008 ; Michel Kokoreff, Du stigmate au ghetto. De la difficultĂ© Ă  nommer les quartiers », Informations sociales, n° 141, 2007, p. 86-95 ; Michel Kokoreff., Ghettos et marginalitĂ© urbaine », Revue française de sociologie, n° 3, 2009, p. 553-572. 14 Lapeyronnie, op. cit., p. 510-513. 15 Éric MarliĂšre, Jeunes en citĂ©. DiversitĂ© des trajectoires ou destin commun ?, Paris L’Harmattan, 2005, p. 138-139. 16 François Dubet, Didier Lapeyronnie, Les quartiers d’exil, Paris Le Seuil, 1992 ; Marwan Mohammed, Les affrontements entre bandes virilitĂ©, honneur et rĂ©putation », DĂ©viance et SociĂ©tĂ©, n° 2, 2009 ; Marwan Mohammed, La dĂ©fiance des bandes antagonismes sociaux et agressivitĂ© collective », CitĂ©s, n° 50, 2012 ; Marwan Mohammed, Laurent Mucchielli dir., Les bandes de jeunes. Des "blousons noirs" Ă  nos jours, Paris La DĂ©couverte, 2007. 17 Fabien Jobard, Police, justice et discriminations raciales », in Didier Fassin, Eric Fassin dir., De la question sociale Ă  la question raciale ?, Paris La DĂ©couverte, 2006, p. 227. 18 Fabien Jobard, RenĂ© LĂ©vy, Les contrĂŽles d’identitĂ© Ă  Paris », Questions pĂ©nales, n° 1, 2010, p. 2. 19 JĂ©rĂ©mie Gauthier, Des corps Ă©trangers dans la police ? Les policiers minoritaires Ă  Paris et Ă  Berlin », Sociologie du Travail, n° 4, 2011. 20 Voir Ă  ce sujet les analyses en termes de retournement de la violence contre soi » de Johanna SimĂ©ant, La violence d’un rĂ©pertoire les sans-papiers en grĂšve de la faim », Cultures & Conflits, n° 9-10, 1993. 21 Dans la recherche, ces conflits sont frĂ©quemment accompagnĂ©s de l’attribut transnational ». Ce concept ne sera dĂ©libĂ©rĂ©ment pas utilisĂ© ici car il est plus fortement liĂ© au dĂ©passement des frontiĂšres, au sens Ă©troit de la dĂ©frontalisation. 22 DerniĂšrement les Ă©tudes sur la sociĂ©tĂ© mondiale Weltgesellschaftsforschung ont tentĂ© de saisir de maniĂšre plus thĂ©orique les Ă©vĂšnements mondiaux, quelles reconstruisent comme Ă©tant producteurs de la rĂ©alitĂ© sociale de la mondialisiation Rudolf Stichweh, Der 11. September 2001 und seine Folgen fĂŒr die Entwicklung der Weltgesellschaft. Zur Genese des terroristischen Weltereignisses. », in Thorsten Bonacker, Christoph Weller dir., Konflikte der Weltgesellschaft. Akteure - Strukturen - Dynamiken, Frankfurt a. M. Campus, 2006, p. 282-283. Voir aussi Stefan Nacke, RenĂ© Unkelbach, Tobias Werron dir., Weltereignisse. Theoretische und empirische Perspektiven, Wiesbaden VS Verlag, 2008, en particuler Rudolf Stichweh, Zur Soziologie des Weltereignisses. », in Stefan Nacke, RenĂ© Unkelbach, Tobias Werron dir., Weltereignisse. Theoretische und empirische Perspektiven, Wiesbaden VS Verlag, 2008. 23 Abdelwahab Meddeb, Benjamin Stora, Arabisches Erwachen. Die Wiederaneignung des eigenen Schicksals in einer sich öffnenden Welt. Von den Autoren durchgesehene Aufzeichnung eines PodiumsgesprĂ€chs wĂ€hrend der États GĂ©nĂ©reaux du Renouveau am 29. Januar 2011 in Grenoble », Lettre Internationale, n° 92, 2011, p. 23-25, p. 23. 24 La recherche rĂ©cente sur les phĂ©nomĂšnes de globalisation exige une nouvelle orientation fondamentale des sciences sociales, afin de saisir thĂ©oriquement les Ă©volutions empiriques liĂ©es au processus de globalisation. Voir par exemple Philip Cerny, Globalization and Other Stories Paradigmatic Selection in International Politics. », in Axel HĂŒlsemeyer dir., Globalization in the 21st Century. Convergence and Divergence, London Palgrave, 2003, p. 51; David Held, Anthony McGrew, Introduction. Globalization at risk ? », in David Held, Anthony McGrew dir., Globalization theory. Approaches and controversies, Cambridge Polity Press, 2007, p. 4-5 ; Katja Jung, Volk - Staat - Welt-Gesellschaft. Zur Konstruktion und Rekonstruktion von Kollektivitat in einer globalisierten Welt, Wiesbaden VS Verlag, 2010, p. 89 ; Beate Kohler-Koch, Einleitung. Effizienz und Demokrade. Probleme des Regierens in begrenzten RĂ€umen. », Regieren in entgrenzten RĂ€umen. Politische Vierteljahresschrift, n° spĂ©cial 29, 1998 ; Anthony McGrew, Demokratie ohne Grenzen ? Globalisierung und die demokratische Theorie und Politik. », in Ulrich Beck dir., Politik der Globalisierung, Frankfurt a. M. Suhrkamp, 1998 ; Richard MĂŒnch, Politik in der globalisierten Moderne », Soziale Welt, n° spĂ©cial 14, 2003, p. 122 ; Susan Strange, The retreat of the state. The diffusion of power in the world economy, vol. 49, Cambridge Cambridge University Press, 1996, p. 84; Spike Petersen, Plural processes, patterned connections », Globalizations, n° 1, 2004, p. 50; James Rosenau, Many Globalizations. One International Relations », Globalizations, n° 1, 2004, p. 12; Martin Shaw, Globality and historical sociology. State, revolution, and war revisited. », in Stephen Hobden, John M. Hobson dir., Historical sociology of International Relations, Cambridge Cambridge University Press, 2002, p. 35. 25 Hartmut HĂ€ußermann, Walter Siebel, Stadtsoziologie eine EinfĂŒhrung, Frankfurt a. M. Campus, 2004, p. 217. 26 Teresa Koloma Beck, Tobias Werron, Gewaltwettbewerbe. Gewalt’ in globalen Konkurrenzen um Aufmerksamkeit und LegitimitĂ€t. », in Stephan Stetter dir., Ordnung und Wandel in der Weltpolitik. Konturen einer Soziologie der Internationalen Beziehungen, Baden-Baden Nomos, 2013. Voir aussi Teresa Koloma Beck, The eye of the beholder. Violence as a social process », International Journal of Conflict and Violence, n° 2, 2011. 27 George Marcus, Ethnography in/of the World System. The Emergence of Multi-Sited Ethnography », Annual Review of Anthropology, n° 24, 1995, p. 95-117. 28 Voir en particulier Ă  ce sujet le travail de Saskia Sassen, par exemple Saskia Sassen, The global city. New York, London, Tokyo, Princeton, New York Princeton University Press, 1991 ; Saskia Sassen, Global networks, linked cities, New York Routledge, 2002 ; Saskia Sassen, A sociology of globalization, New York Norton, 2007. 29 Georg Simmel, Soziologie. Untersuchungen ĂŒber die Formen der Vergesellschaftung, Frankfurt a. M. Suhrkamp, 1992 1908.. 30 Simmel distingue le conflit » de la concurrence » et range tous deux dans la catĂ©gorie gĂ©nĂ©rique de diffĂ©rend » Der Streit. La diffĂ©rence rĂ©side dans le fait que le conflit confronte directement les adversaires tandis que dans la concurrence, leur attention est focalisĂ©e sur un tiers, un public voir aussi Tobias Werron, Direkte Konflikte, indirekte Konkurrenzen. Unterscheidung und Vergleich zweier Formen des Kampfes », Zeitschrift fĂŒr Soziologie, n° 4, 2010, p. 302-18. 31 Georg Simmel, op. cit., p. 284. 32 ibid. 33 Lewis Coser, The functions of social conflict, Glencoe Free Press, 1956. 34 Voir Bettina Heintz, Tobias Werron, Wie ist Globalisierung möglich ? Zur Entstehung globaler Vergleichshorizonte am Beispiel von Wissenschaft und Sport », Kölner Zeitschrift fĂŒr Soziologie und Sozialpsychologie, n° 3, de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Ariane Jossin et Teresa Koloma Beck, Violence et espace urbain », Revue de l'IFHA [En ligne], 5 2013, mis en ligne le 17 fĂ©vrier 2014, consultĂ© le 24 aoĂ»t 2022. URL ; DOI Haut de page
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