LeDiscours d'un roi Bande-annonce VO. 2 450 672 vues. 20 déc. 2010. Le Discours d'un roi. Sortie : 2 février 2011 | 1h 58min. De Tom Hooper. Avec Colin Firth , Helena Bonham Carter , Derek
16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 0229 - Par Nadia Yassine - La cinĂ©mathĂšque mondiale a un bijou de plus dans ses tiroirs. Royalement interprĂ©tĂ© par un Colin Firth , Georges VI est confrontĂ© Ă  l’affreuse obligation de faire des discours. Il n’est certes pas aisĂ© d’ĂȘtre un roi qui hĂ©rite de la malĂ©diction du pouvoir mais c’est un vĂ©ritable calvaire que vĂ©cut le pauvre homme car il avait en plus un handicap orthophonique il bĂ©gayait. Il y a ainsi des rois qui ont des infirmitĂ©s comme le commun des mortels parce que justement ils sont mortels et qu'ils portent un poids des plus pesants pour des Ă©paules humaines. Je suppose qu’il y a parmi les tĂȘtes couronnĂ©es ceux qui auraient voulu ĂȘtre Ă  mille lieux de ce trĂŽne qui leur confisque le droit de ne pas parler. Des rois et des reines qui auraient voulu ĂȘtre aimĂ©s pour leurs qualitĂ©s personnelles et non craints pour leurs sceptre finissant souvent en matraque ou apprĂ©ciĂ©s juste pour les carottes qu'ils exhibent de l'autre main. Ainsi, le film qui ne peut laisser indiffĂ©rent les sujets des derniĂšres majestĂ©s restantes, est Ă©difiant. En faisant partie, je le visionnai donc avec intĂ©rĂȘt. Ce film nous apprend qu’il y a des rois qui bĂ©gaient tandis que certaines conjonctures historiques locales nous apprennent, elles, qu’il y a aussi des rois qui beuguent et d’autres qui font des discours pour ne rien dire. Le film qui interpelle sur le dur mĂ©tier de roi amĂšne Ă  se poser des questions sur le nombre de rois qui restent sur la planĂšte. Il ne s’agit pas de compter le nombre de dictateurs que l’intrusion des puissances coloniales ont propulsĂ©s sur des trĂŽnes et qui s’y sont incrustĂ©s Ă  vie et pour des gĂ©nĂ©rations. Ceux-lĂ  ne se soucient pas de la qualitĂ© des discours et de leur profondeur . On sait tous ce que valent des interventions comme ceux d’un Kadhafi fou qui, en cette pĂ©riode de troubles arabes , ont atteint l’apogĂ©e de l’absurditĂ© et ont fait le bonheur des DJ jusqu’aux AmĂ©riques . On en rirait sans relĂąche ne serait-ce les quelques milliers de martyrs qui nourrissent de leur sang le printemps lybien qui ne veut pas arriver. La question ne concerne pas non plus les petits roitelets dont pullule l’Afrique oubliĂ©e. Nous parlons des rois descendant d’une dynastie bien assise qui, en ouvrant les yeux sur le monde, se trouvent une cuillĂšre en or dans la bouche et un micro qui attend leur monologue politique devant celle-ci. Il y en a peu, Ă  vrai dire, et pour le peu aussi que je sache de cette race presque disparue, leurs discours sont trĂšs rares car ils ont depuis longtemps arrĂȘtĂ© de saouler leurs sujets de leurs vains babillages. ils en laissent le soin Ă  un vrai premier ministre et restent, eux, drapĂ©s dans leur silence digne, protocolaire. Ils peuvent ainsi vaquer Ă  ĂȘtre ordinaire. ’Le discours d’un roi’’ suscita donc chez moi tous ces questionnements ! Ce n’est pas vraiment un film de composition mais ma nature de philosophe en herbe et de politique malgrĂ© elle, reprend toujours le dessus. J’aime lire entre les lignes des livres et tirer des leçons philosophiques des films qui n’ont l’air de rien mais qui cachent toujours une vĂ©ritĂ© profonde de l’ĂȘtre. Je n’en finis pas donc, depuis quelques jours, de philosopher sur’’ le discours d’un roi’’ qui ,s’il Ă©veilla une grande pitiĂ© en moi pour la personne d’un Georges VI , me conforta dans ma certitude que la royautĂ© est une prison dont il faudrait libĂ©rer les rois eux-mĂȘmes. Je mĂ©ditais encore sur l’Ɠuvre cinĂ©matographique qui traite de la souffrance du pauvre monarque bĂšgue et Ă©tranger du siĂšcle dernier lorsque , ironie du sort , je fus confrontĂ©e au discours d’un roi contemporain et bien de chez moi . Mohammed VI tiens encore un VI ! a parlĂ© et le discours est prĂ©sentĂ© d’ores et dĂ©jĂ  et avant d’ĂȘtre fini comme un miracle dĂ©mocratique par les encenseurs au bois de santal et aux reflux de pastilla ! DĂšs les premieres notes de ’manbita al ahrar’’ 1, je lĂąchai Georges VI et mes rĂ©flexions morbides sur la monarchie hĂ©rĂ©ditaire pour Ă©couter l’histoire se dĂ©rouler dans mon pays. TrĂȘve de fiction ! Nous allons entendre un vrai personnage parler et non un charmant acteur aux mimiques de jeune premier ! Un roi rĂ©el va rĂ©pondre Ă  son peuple en Ă©bullition ! Quelques prĂ©somptions outrageuses traversent certains esprits mal tournĂ©s autour de moi. Le fruit serait-il tombĂ© de lui-mĂȘme et vivrait-on le miracle marocain en plus de l’exception de la mĂȘme nationalitĂ© ? Le mouvement du 20 fĂ©vrier aurait-il donnĂ© un rĂ©sultat ? DĂ©jĂ  ? si vite ? J’écoutais donc le discours du roi avec autant de curiositĂ© que celle que j’avais Ă  regarder le fameux film. Voyons voir ? Suspens . Chute en musique de l’hymne national qui finit avec comme derniĂšre note celle qui accompagne le mot ultime de l'hymne ’ Roi’’. On se fait donc pas d’illusion ! Je sais bien que ce n’est pas une RĂ©publique que l’on va nous annoncer mais certainement un je ne sais quoi qui ferait que la dignitĂ© et la libertĂ© frappent Ă  notre porte comme le destin dans la cinquiĂšme symphonie de Beethoven. On attend le coup du destin , l’élan rythmĂ© comme un ’ zenga zenga’’ Ă  l’envers qui nous ferait sinon danser de joie , respirer un bon vent de changement mais 
mais 
.patatras , aprĂšs quelques secondes on comprend que c’est le beugue politique ! Toujours la mĂȘme histoire , Toujours les mĂȘmes promesses ! Revue de discours ! - Droits de l’homme du dĂ©jĂ  vu et vĂ©cu surtout en 2005 lorsque je faillis Ă©coper de cinq ans et que le mois dernier huit de nos militants ont goĂ»tĂ© jusqu’à la nausĂ©e aux dĂ©lices de ce qui n’est plus dit-on les annĂ©es de plomb ; juste celles de la nouvelle Ăšre dĂ©mocratique qu’il suffira de renforcer un leitmotiv du discours ! ’renforcer’’ . Kidnapping , Ă©touffements, viols, insultes , tortures , menaces des familles ? Renforcer ? Quoi s’il vous plaĂźt ? Ne renforcez rien ! On a notre dose de droits de l'homme! Un IER prime ? A quoi ça sert ? - Droit des femmes ! Du dĂ©jĂ  vu aussi ! On est trĂšs contents de la Moudawana qui est dĂ©sormais une ''Mourawana'' parce qu’à cĂŽtĂ© des belles paroles, rien n’a Ă©tĂ© fait pour accompagner un joli projet-fiction. On a juste octroyĂ© des droits inconsommables que la corruption judiciaire se charge de rendre intouchables... Mes cousines du bled se marient dĂ©sormais sans aucune garantie juridique. Ma voisine, quant Ă  elle, a eu l’insigne honneur d’ĂȘtre informĂ©e que son mari qui n’entretient plus ses enfants garde son argent pour son prochain mariage avec la petite jeune de chez Mac’do eh oui ! C’est la modernitĂ© !. Le nouveau code lui a donnĂ© le droit de savoir ! Quelle rĂ©volution ! - Les Ă©lections seront libres ! C’est pas vrai ! Serait-ce un aveu de la faussetĂ© des prĂ©cĂ©dentes ? L’image attendrissante de Georges VI en bataille avec son destin me rattrape et je me dis Allons, allons , positivons ! Ne soyons pas des refuzniks ! Voyons voir ! peut-ĂȘtre y a-t-il de la nouveautĂ© . Mon prof de maths m’ayant enseignĂ© , jadis, que ’celui qui cherche sans trouver, trouve sans chercher ’ , je persĂ©vĂšre donc et 
 je trouve ! ’ Ah ! l’amazighitĂ© ! En voilĂ  de la nouveautĂ© Je suis amazigh et la constitution va dĂ©sormais reconnaĂźtre mon code gĂ©nĂ©tique , bien que je ne saurais y coller le label 100% . Avec tous ces envahisseurs d’arabes qui ont envahi mĂȘme mon sang! Que vais-je gagner , moi ,la descendante de l’illustre Ait Bihi ? Mon ego est bien chatouillĂ© en tout cas et je jubile parce que j’aime beaucoup lalla keltoum Ă  la frange trĂšs noire et au tagine Ă  l’huile d’argan ! Qui est lalla Keltoum ? C’est la cousine de mon pĂšre qui a passĂ© sa vie Ă  puiser de l’eau dans le puits. Sa fille n’est pas allĂ© Ă  l’école et sa petite fille non plus, ni son fils d’ailleurs. Le tourisme Ă  Essaouira, ville trĂšs proche leur pompe l’air , l’eau et le reste. Tous ses dĂ©boires , elle pourra les vivre dĂ©sormais constitutionnellement et mĂȘme pouvoir les raconter dans sa langue maternelle Ă  sidna AzraĂ«l! Mais revenons Ă  nos moutons ! Lalla kelthoum n’est qu’une brebis amazigh du fin fond du bled. Et on s’en fiche des cousins et des tontons du bled surtout qu’ils ont la tĂ©lĂ© . Ils n'ont qu'Ă  arrĂȘter de puiser de l'eau et regarder les feux de l'amour bientĂŽt traduit en tifinagh '' ak isameh rebbi''. Parlant de tĂ©lĂ© justement et d'amazighitĂ©! Je pourrai de ma citĂ© et loin de lalla keltoum et de ses matins frileux et fangeux , regarder les sĂ©ries turques en langue amazigh du Sud !svp avec variance douar aĂŻt lkhokh, tribu aĂŻt zaltane Je pourrai mĂȘme peut-ĂȘtre avoir une plaque d’immatriculation en tifinagh ! GĂ©nial ! imaginez le privilĂšge ! Avec le risque Ă©levĂ© d’accident de la route , je pourrai me sauver facilement si les tĂ©moins sont des ’dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s’’ ton ironique bien sĂ»rd’arabes ignorant mon dialecte et que j’ai renversĂ© une petite victime de plus sur le long mouroir des routes marocaines. Je serai aussi un petit numĂ©ro de plus dans la longue liste des impunis. Continuons ! - Le premier ministre aura plus de pouvoir exĂ©cutif ! Un kilo ? deux ? Un demi ? ExĂ©cutera-t-il les dĂ©cisions du Parlement ? Les ordres du roi ? Ou bien exĂ©cutera-t-il haut et court la dĂ©mocratie naissante puisque la majoritĂ© dont il sera issu n’aura pas plus de pouvoir que la minoritĂ© puisque minoritĂ© et majoritĂ© sont au service du roi et non de la nation. On se PAM en attendant votre seigneurie oh premier ministre issu de la majoritĂ© biendominante, biendĂ©pensante. Allez de la patience ! - dĂ©centralisation 
.dĂ©mocratisation 
dĂ©congestion 
delobotisation, dĂ©constitution 
ion ion ion 

ronron ron 
. Je m’endors ! Je sursaute ! je n'ai pas consultĂ© mes emails . j'ouvre Yahoo et comme par hasard,en premiĂšre page , on parle de l’Oscar reçu par le producteur du ’ discours d’un roi’’ . On y annonçait ceci ’Le producteur du film Le discours d'un roi a failli perdre le symbole de son sacre quand sa fille de 15 mois a fait tomber son Oscar, parti s'Ă©craser contre le sol’’ Sombrant dans un sommeil rĂ©parateur, j’emportais dans mon inconscient, le bruit de cette brisure vers le royaume de MorphĂ©e. Dormons bien et rĂȘvons. Je dĂ©cidai de rĂȘver en tifinagh cette fois ! J'y ai droit constitutionnellement 
 Oups c'est trop tĂŽt ! La nouvelle constitution n'est encore qu'un projet ! En attendant c'est encore et toujours la rĂ©pression sauvage qui nous suit mĂȘme chez MorphĂ©e Pourtant on n'est pas allĂ©s trop loin puisque chez MorphĂ©e , c'est encore une Monarchie... 1 hymne national qui commence par '' pĂ©piniĂšre des hommes libres''. On devrait ajouter que l'on prend soin d'aliĂ©ner ! Published by marocution - dans RĂ©formes
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Ense penchant sur la vie du futur Roi George VI d’Angleterre Ă  la fin des annĂ©es 1930, Le Discours d’un Roi prend d’emblĂ©e une dimension universelle. Souffrant de bĂ©gaiement depuis sa plus tendre enfance, l’homme est contraint de trĂŽner suite Ă  l’abdication de son frĂšre, tandis que le nazisme menace l’Europe.

Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Journaliste au service Forum PubliĂ© le 30/11/2021 Ă  2127 Temps de lecture 3 min Une scĂ©nographie gaullienne » qui ne serait pas sans rappeler l’Appel du 18 juin pour certains. Une rĂ©fĂ©rence explicite Ă  une scĂšne culte du film Le Discours d’un roi pour d’autres – celle oĂč, sur la mĂȘme symphonie numĂ©ro 7 de Beethoven, le roi d’Angleterre George VI, interprĂ©tĂ© par Colin Firth, dĂ©clare la guerre Ă  l’Allemagne nazie. A travers son allocution, Eric Zemmour a mis les commentateurs sur des pistes diverses. Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Avec cette offre, profitez de L’accĂšs illimitĂ© Ă  tous les articles, dossiers et reportages de la rĂ©daction Le journal en version numĂ©rique Un confort de lecture avec publicitĂ© limitĂ©e Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info Aussi en Belgique

LEMATIN 23 aoĂ»t 2022 Ă  11:35. 00:00 | 00:00. SituĂ© sur la place emblĂ©matique des Nations Unis Ă  Casablanca, le siĂšge de la Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie (BMCI) s’est offert une nouvelle façade, avec l'achĂšvement de trois annĂ©es de travaux, a annoncĂ© Karim Belhassan, membre du directoire chez le groupe BMCI. AprĂšs le discours de Sa MajestĂ© le Roi Mohammed VI Ă  l’occasion du 69e anniversaire de la RĂ©volution du Roi et du Peuple, l’espoir de voir les MRE jouir de leurs droits politiques, comme prĂ©vu par la Constitution, est de nouveau permis. Des voix s’élĂšvent en effet pour assurer la reprĂ©sentativitĂ© politique des Marocains du monde au sein du Parlement et de certaines instances consultatives. Ali Zbir, chercheur dans le domaine politique migratoire et prĂ©sident de l’Observatoire europĂ©en marocain de la migration, estime que le Discours Royal envoie des signaux plaidant pour l’implication effective des MRE dans tous les dossiers qui les concernent, y compris la participation politique. Le discours adressĂ© par Sa MajestĂ© le Roi Mohammed VI Ă  la Nation Ă  l’occasion du 69e anniversaire de la RĂ©volution du Roi et du Peuple a remis sur le tapis la centralitĂ© de la question des Marocains rĂ©sidant Ă  l’étranger et l’importance de leur contribution aux chantiers ouverts par le Royaume ces derniĂšres annĂ©es. Pour beaucoup de MRE, le moment est propice pour relancer le dĂ©bat sur leur participation politique et donc l’application des dispositions constitutionnelles, notamment l’article 17 de la Loi fondamentale. Les Marocains rĂ©sidant Ă  l’étranger jouissent des droits de pleine citoyennetĂ©, y compris le droit d’ĂȘtre Ă©lecteurs et Ă©ligibles. Ils peuvent se porter candidats aux Ă©lections au niveau des listes et des circonscriptions Ă©lectorales locales, rĂ©gionales et nationales. La loi fixe les critĂšres spĂ©cifiques d’éligibilitĂ© et d’incompatibilitĂ©. Elle dĂ©termine de mĂȘme les conditions et les modalitĂ©s de l’exercice effectif du droit de vote et de candidature Ă  partir des pays de rĂ©sidence», dispose cet article. Discours historique Mohamed Saoud, membre du comitĂ© exĂ©cutif du Parti de l’Istiqlal, en charge des Marocains du monde et des affaires migratoires, estime Ă  juste titre que le discours de le Roi le 20 aoĂ»t est historique, car il rĂ©habilite les MRE dans leur dignitĂ©. Nous espĂ©rons qu’il sera suivi d’actes et de mesures concrĂštes qui marqueront une rupture et qui mettront fin Ă  l’anarchie institutionnelle et surtout Ă  la marginalisation des Marocains du monde. le Roi insiste sur le fait que cette communautĂ© a ses propres spĂ©cificitĂ©s qui ne sont pas prises en considĂ©ration», expliquet-il. Et d’ajouter qu’il est essentiel que les MRE puissent bĂ©nĂ©ficier des droits politiques qui leur sont refusĂ©s jusqu’à aujourd’hui». Pour sa part, Ali Zbir, chercheur dans le domaine politique migratoire et prĂ©sident de l’Observatoire europĂ©en marocain de la migration, estime que le Discours Royal Ă  l’occasion de l’anniversaire de la RĂ©volution du Roi et du Peuple est exceptionnel puisqu’il envoie des signaux plaidant pour l’implication des MRE dans tous les dossiers qui les concernent, y compris la participation politique. Il s’agit notamment de la mise en application des dispositions constitutionnelles, plus particuliĂšrement les articles 16 et 17», insiste-t-il. Ces articles appellent Ă  assurer la reprĂ©sentativitĂ© des Marocains du monde dans les institutions Ă©lues. Il s’agit Ă©galement, ajoutet-il, de la mise en application de l’article 18 de la Loi fondamentale incitant les pouvoirs publics Ă  assurer une participation aussi Ă©tendue que possible des MRE aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi. Il s’agit Ă©galement d’Ɠuvrer pour une application effective des dispositions prĂ©vues par l’article 163 de la Constitution. Ce dernier stipule que le Conseil de la communautĂ© marocaine Ă  l’étranger CCME est chargĂ© notamment d’émettre des avis sur les orientations des politiques publiques permettant d’assurer aux Marocains rĂ©sidant Ă  l’étranger le maintien de liens Ă©troits avec leur identitĂ© marocaine, les mesures ayant pour but de garantir leurs droits et prĂ©server leurs intĂ©rĂȘts, ainsi que de contribuer au dĂ©veloppement humain et durable de leur pays d’origine et Ă  son progrĂšs». Participation politique Par ailleurs, Mohamed Saoud met en garde contre le retour aux dĂ©bats dont les recommandations restent lettre morte. D’aprĂšs ce qu’on comprend du Discours Royal, on a besoin aujourd’hui d’une mise en Ɠuvre des Recommandations Royales et non pas de relancer un nouveau dĂ©bat comme cela a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© par certains. La solution est que les partis politiques aient assez de courage pour s’approprier les orientations de Sa MajestĂ© le Roi et agir pour leur mise en Ɠuvre. On compte sur le Chef du gouvernement pour mettre en place dans les meilleurs dĂ©lais une commission dĂ©diĂ©e, non pas pour trouver des solutions, mais pour mettre en application les solutions», plaide-t-il. M. Saoud appelle Ă©galement Ă  la nomination, en urgence, d’un ministre ou d’un secrĂ©taire d’État chargĂ© des MRE et de se pencher sur la rĂ©forme du CCME et des diffĂ©rentes lois relatives aux Marocains du monde. Il faut donner une vision, une fois pour toutes, relative Ă  Al Jaliya pour savoir si elle pourra ou non participer aux rĂ©formes politiques du pays», dĂ©clare-t-il. Dans le mĂȘme sens, le chercheur Ali Zbir rappelle que le Roi a toujours insistĂ© sur l’intĂ©gration des MRE dans la vie politique. Je souligne Ă  cet Ă©gard le discours du 6 novembre 2005, puis il y a eu la crĂ©ation du CCME, puis il y a eu l’élaboration de la nouvelle Constitution qui a explicitement mis en avant le droit de la participation politique
 C’est aujourd’hui le rĂŽle des partis politiques de militer pour assurer une reprĂ©sentativitĂ© des MRE Ă  la Chambre des reprĂ©sentants, mais aussi Ă  la Chambre des conseillers», propose-t-il. Lediscours d’un roi est plutĂŽt formel et soignĂ© dans la forme mais Tom Hooper parvient Ă  en tirer un rĂ©cit poignant, une vĂ©ritable leçon de courage et de persĂ©vĂ©rance et surtout une belle histoire d’amitiĂ© entre deux hommes de tempĂ©rament et de milieu diffĂ©rents. Le second long-mĂ©trage du rĂ©alisateur britannique est une nouvelle rĂ©ussite avec une distribution haut de gamme

28 FĂ©vrier 2011 , RĂ©digĂ© par Antoine Rensonnet PubliĂ© dans Critiques de films rĂ©cents Le Discours d’un roi, film programmĂ© pour les oscars et nĂ©ant cinĂ©matographique quasi-absolu. Ce naufrage consensuel autant qu’attendu, qui nous offre une relecture toute rose de l’histoire britannique, permet toutefois de rappeler qu’Hitler Ă©tait malheureusement un grand orateur et que la musique de Beethoven est sublime. Georges VI Colin Firth Le Discours d’un roi est un film diablement iconoclaste, jugez plutĂŽt on y voit un roturier, orthophoniste autodidacte, Lionel Logue Geoffrey Rush, s’asseoir sur le trĂŽne royal alors que sa majestĂ© Georges VI Colin Firth n’hĂ©site pas, pour vaincre ses difficultĂ©s de diction, Ă  prononcer des tonnes de grossiĂšretĂ©s notamment des Fuck’’ bien sonores. Et, en plus, les deux finiront amis pour la vie s’appelant, faisant fi de tous les usages, Lionel et Bertie
 ArrĂȘtons lĂ  ; on a, en effet, rarement vu une Ɠuvre aussi respectueuse des conventions sociales et si soucieuse de prĂ©server l’histoire dorĂ©e de la Grande-Bretagne que ce film signĂ© Tom Hooper. On le sait Edouard VIII ici incarnĂ© par Guy Pearce a Ă©tĂ© obligĂ© de quitter le trĂŽne non parce qu’il briguait la main de Wallis Simpson Eve Best, AmĂ©ricaine deux fois divorcĂ©e aux mƓurs lĂ©gĂšres mais parce que celui-ci et celle-lĂ  Ă©taient soupçonnĂ©s de sympathies pronazies. Quant au roitelet qui lui succĂ©da, son frĂšre Georges VI donc, il ne devait jouer qu’un rĂŽle parfaitement symbolique durant la Seconde Guerre mondiale. Mais, il n’est point question d’évoquer ici ces points qui pourraient effaroucher les Ăąmes vraiment trĂšs sensibles et c’est donc un monde politique ah, la dignitĂ© de Stanley Baldwin – Anthony Andrews – qui dĂ©missionne de son poste de Premier ministre parce qu’il estime avoir failli ; oh, la charismatique figure de Winston Churchill – Timothy Spall – qui se dessine en creux et royal qu’il est touchant, ce pur amour d’Elizabeth – Helena Bonham Carter – pour son roi de mari tout rose qui nous est ici prĂ©sentĂ©. Lionel Logue Geoffrey Rush Cela ne serait rien si le film rĂ©ussissait Ă  faire quelque chose des deux enjeux majeurs – notamment de cinĂ©ma – qu’il se propose de traiter la nĂ©cessitĂ© des personnages publics de devenir des acteurs et la puissance de la parole. Une attendue mais pertinente mise en abyme serait possible et souhaitable. Mais, on aura beau bien creusĂ©, rien n’en sera tirĂ© au-delĂ  de leur simple Ă©vocation. Il faudra donc se contenter du cabotinage, Ă  la limite du supportable, de Geoffrey Rush et de la performance d’acteur – qui n’impressionne guĂšre – de Colin Firth dans un rĂŽle difficile ». Peut-ĂȘtre seront-ils rĂ©compensĂ©s par l’acadĂ©mie des Oscars mais c’est peu de dire, Ă  deux ou trois rĂ©pliques prĂšs qui arrachent un sourire, que ne nous n’avons guĂšre Ă©tĂ© convaincus par leur duo
 Pas plus que la mise en scĂšne de Tom Hooper, sans invention aucune, mĂȘme s’il rĂ©ussit parfois bien Ă  montrer l’immensitĂ© de certaines piĂšces. N’y aurait-il donc rien Ă  retirer de ce Discours d’un roi ? Si, trois choses qui en soulignent la dramatique faiblesse. Tout d’abord, le meilleur moment de cinĂ©ma – et celui dans lequel s’exprime le mieux le pouvoir de la parole – est incontestablement un extrait d’images d’archives d’un CongrĂšs du parti nazi dans lequel s’exprimait Adolf Hitler. Oui, les Allemand avaient alors d’excellents techniciens hĂ©ritage de leur sublime cinĂ©ma des annĂ©es 1920 et leur dictateur belliciste et raciste Ă©tait un orateur aussi excellent qu’effrayant. Ensuite, le grand moment d’émotion que devait constituer le fameux discours – celui lors duquel Georges VI annonce l’entrĂ©e en guerre de son pays – qui donne son titre au film est recouvert par une musique. Choix trĂšs Ă©tonnant de mise en scĂšne puisqu’il s’agissait lĂ  de nous faire sentir toute la puissance des mots. On ne le regrettera nullement car il permet d’écouter le sublime allegretto de la SeptiĂšme Symphonie de Ludwig van Beethoven
 et d’oublier quelques instants le pensum auquel on assiste. Enfin, ce discours qui annonce le plus grand conflit mondial de l’histoire de l’humanitĂ© est un pur happy end puisque le hĂ©ros n’est plus bĂšgue. Alors, lĂ , oui, peut-ĂȘtre, Le Discours d’un roi se montre-t-il subversif. Mais on craint que ce soit totalement involontaire. Bref, une catastrophe
 George VI et Lionel Logue Ran Note de Ran 0 Le Discours d’un roi Tom Hooper, 2010

Musique: Alexandre Desplat Durée : 1h58 Sortie : 02/02/2011. Note FilmDeCulte : Le Roi d'Angleterre George VI (1895-1952), pÚre de la Reine Elizabeth II, souffrait de problÚmes d'élocution. Ce film raconte comment un orthophoniste peu ordinaire, Lionel Logue, parvint à le guérir LES PANTOUFLES D'UN ROI. Depuis sa projection au Festival de Toronto, Le Discours
Retour aux articles Difficile de ne pas puiser dans la richesse infinie de la musique classique pour exprimer davantage ses propres intentions, projets ou mĂȘme Ă©motions. Le cinĂ©ma ne fait pas exception et plusieurs compositeurs du passĂ© se sont retrouvĂ©s projetĂ©s dans des rĂ©alisations modernes. Beethoven n’a pas Ă©chappĂ© Ă  ce destin et ses crĂ©ations ont Ă©tĂ© rĂ©utilisĂ©es dans plusieurs films. Orange mĂ©canique de Stanley Kubrick en est l’un des exemples les plus parlant dans lequel la NeuviĂšme Symphonie devient le fil conducteur de ce chef-d’Ɠuvre et le miroir du personnage principal, Alex. Comme dans cet exemple, rarement, la musique du composteur viennois a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans le simple but d’accompagnement. Elle a plutĂŽt Ă©tĂ© utilisĂ©e pour mettre en valeur et enrichir le propos d’une scĂšne. D’autres exemples sublimes Le Cercle des poĂštes disparus de Peter Weir 9. Symphonie, Concerto pour piano no 5 Le Discours d’un Roi de Tom Hooper 7. Symphonie, Concerto pour piano no 5 Big Fish de Tim Burton 6. Symphonie Soleil Vert, Richard Fleischer premier mouvement de la 6. Symphonie, Pastorale » Elephant de Gus Van Sant Sonate op. 27 no 2 au Clair de Lune » et la Bagatelle en la mineur, WoO 59, La Lettre Ă  Élise » Le pianiste de Roman Polanski Sonate op. 27 no 2 au Clair de Lune » Une femme mariĂ©e de Jean-Luc Godard Quatuor IrrĂ©versible de Gaspar NoĂ© 7. Symphonie The Barber de Joel et Ethan Coen Sonate op. 13, PathĂ©tique », Sonate op. 27 no 2 Sonate au Clair de Lune », Sonate op. 57, Appassionata », Sonate op. 79, Trio avec piano no. 7 op. 97 Fantasia, le chef-d’Ɠuvre Ă©ternel de Walt Disney 6. Symphonie Federica, responsable Musicologie, site Riponne Voir la sĂ©lection Autres articles En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour nous permettre d'amĂ©liorer votre expĂ©rience utilisateur. En savoir plus.
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Retrouvezdans ce recueil l'intensitĂ© du film que Desplat a su si magnifiquement retranscrire Ă  travers le thĂšme prinpical du film et les thĂšmes secondaires et aussi dans les arrangements de classique de Mozart ou Beethoven ! Le polĂ©miste d'extrĂȘme droite Éric Zemmour a choisi le 2e mouvement de la 7e Symphonie de Beethoven pour accompagner son clip de campagne Ă  la prĂ©sidentielle. Un choix symbolique, comme l'analysent des spĂ©cialistes de la musique classique pour Zemmour a officialisĂ©, ce mardi, sa candidature Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Le polĂ©miste d'extrĂȘme droite a publiĂ© sur Youtube un clip de campagne de 10 minutes, qu'il a choisi d'accompagner de l'allegretto le 2e mouvement de la 7e Symphonie du compositeur allemand Ludwig van Beethoven. Qu'il ait Ă©tĂ© saluĂ© ou dĂ©plorĂ©, le choix de ce chef-d'oeuvre de la musique classique a Ă©tĂ© largement commentĂ© sur les rĂ©seaux sociaux ce Twitter notamment, de nombreux internautes ont soulignĂ© que la symphonie Ă©tait apposĂ©e de façon trop forte par rapport Ă  la voix du polĂ©miste."Entrer en campagne sur un morceau de musique classique a quelque chose de trĂšs conservateur", souligne d'abord Philippe Silvestre de Sacy, violloncelliste Ă  l'Orchestre national de Lyon, contactĂ© par symphonie "martiale" Ă  "la vigueur certaine""Je pense qu'Éric Zemmour et ses Ă©quipes ont Ă©tĂ© sĂ©duits par le cĂŽtĂ© dramatique de l'oeuvre. La version qu'ils ont choisie Ă©tait particuliĂšrement scandĂ©e. Et puis le final de cette symphonie est trĂšs motorique. Il ne s'arrĂȘte jamais, l'auditeur n'a pas un moment de rĂ©pit. C'est peut-ĂȘtre cette notion de mouvement incessant qui leur a plu. On dit souvent que cette oeuvre est 'l'apothĂ©ose de la danse'"."La Symphonie n° 7 est construite selon une progression oĂč le rythme joue le premier rĂŽle, davantage que la mĂ©lodie, donnant Ă  l’ensemble de l’Ɠuvre un caractĂšre dansant et une vigueur certaine", peut-on Ă©galement lire sur la page consacrĂ©e Ă  l'oeuvre de Beethoven du site de la Philarmonie de "a un cĂŽtĂ© trĂšs martial, presque militaire", confirme un musicologue du Doubs*, contactĂ© par "Ils ont dĂ» apprĂ©cier l'aspect grandiose et les qualitĂ©s orchestrales de la musique de Beethoven. Ce cĂŽtĂ© colĂ©rique et vigoureux, c'est quelque chose qu'on retrouve dans l'ensemble de son oeuvre".Ce mardi, des journalistes ont demandĂ© Ă  Olivier UbĂ©da pourquoi Éric Zemmour avait choisi cette symphonie. "Pourquoi pas?", leur a rĂ©pondu le chargĂ© de communication du candidat. C'"est un magnifique mouvement. Il y a beaucoup d'Ă©motions, beaucoup de choses lĂ -dedans. On se demandait si on allait mettre quelque chose ou pas et c'est venu presque naturellement. C'est un parti pris qu'on assume, c'est un des plus beaux mouvements Ă©crits par Beethoven". Alors qu'une journaliste soulignait la tristesse et la nostalgie qui Ă©manaient du morceau, Olivier UbĂ©da lui a assĂ©nĂ© "vous confondez tristesse et Ă©motion".Une mĂ©lodie grave "qui monte en puissance"Le deuxiĂšme mouvement de la 7e Symphonie donne "l'idĂ©e de quelqu'un qui lutte", analyse une autre musicologue* contactĂ©e par "L'allegretto donne l'impression de dĂ©crire quelque chose de trĂšs grave, d'une inquiĂ©tude qui se chuchotte en fond. Quelque chose qui parle dans le silence"."La symphonie est d'abord trĂšs simple puis se complixifie au fur et Ă  mesure", poursuit la spĂ©cialiste. "Ça commence avec une petite mĂ©lodie qui part d'en bas en mineur, puis monte en puissance. Au dĂ©but il n'y a que les contrebasses puis viennent s'ajouter les cordes et les violons".Au final, "il y a une sorte de force qui se dĂ©gage de cela, une montĂ©e en Ă©motion et en dramatisation. Ça prend aux tripes et touche aux sentiments profonds. Ça peut tout Ă  fait se prĂȘter Ă  une entrĂ©e en campagne, comme c'est le cas ici avec Éric Zemmour. Mais il y a d'autres interprĂ©tations possibles", poursuit-elle. "Chez Beethoven, cette gravitĂ© de fond s'accompagne de lumiĂšre mais il y a eu et il y a encore des rĂ©appropriations de l'oeuvre. Dans le cas prĂ©sent, on peut penser que Zemmour a vu dans cette montĂ©e en volume une sorte de mĂ©taphore de la situation politique française qui s'aggrave".Choisir Beethoven, "un contre-emploi"Et pourtant, nuance le musicologue du Doubs, "on peut dire que ce choix est un contre-emploi dans le sens oĂč Beethoven Ă©tait un grand universaliste aux valeurs bien loin des idĂ©es souverainistes d'Éric Zemmour. C'est une musique qui est utilisĂ©e souvent en contre-sens par rapport Ă  la vĂ©ritĂ© de Beethoven", pointe Ă©galement Alain Duault, spĂ©cialiste de la musique classique au Figaro. Selon lui, Beethoven "l'a pensĂ©e comme une apothĂ©ose de la danse", donc "quand on l'utilise comme un requiem, c'est Ă  cĂŽtĂ© de la plaque".Le spĂ©cialiste de la musique classique interrogĂ© par juge "surprenant" ce choix. S'il reconnaĂźt que "Beethoven a bien Ă©tĂ© un admirateur de la premiĂšre heure de NapolĂ©on Bonaparte", il rappelle aussi qu'"il a vitĂ© changĂ© d'avis quand il a dĂ©couvert ses vĂ©llĂ©itĂ©s de conquĂȘte" et quand il a Ă©tĂ© sacrĂ© empereur en 1804. Au final, le compositeur allemand avait fini par dĂ©tester NapolĂ©on Bonaparte et ses guerres contre l'Empire autrichien, contrairement au polĂ©miste Éric Zemmour, qui voue une fascination au premier Empereur français. D'autant que cette symphonie a Ă©tĂ© composĂ©e entre 1811 et 1812, soit pendant la campagne napolĂ©onienne de Russie contre le Saint-Empire rĂ©fĂ©rence Ă  la campagne de NapolĂ©on en RussieC'est loin d'ĂȘtre la premiĂšre fois que l'oeuvre de Ludwig van Beethoven est utilisĂ©e ou dĂ©tournĂ©e dans un contexte politique ou culturel. En 2010, le rĂ©alisateur Tom Hooper avait lui aussi choisi la 7e Symphonie de Beethoven pour son film Le Discours d'un roi, lors du discours final du roi George VI, jouĂ© par Colin Firth. Un choix qui, dĂ©jĂ  Ă  l'Ă©poque, avait fait parler en raison du choix d'un compositeur allemand pour illustrer un discours qui n'Ă©tait autre que la dĂ©claration de guerre de la Grande-Bretagne Ă  l'Allemagne nazie en ailleurs, comme le rappelle la chaĂźne allemande DW, Ludwig van Beethoven a Ă©tĂ© particuliĂšrement instrumentalisĂ© Ă  des fins de propagande par l'Allemagne nazie. "Les Nazis n'Ă©taient pas dĂ©rangĂ©s par le fait qu'il dĂ©fendait les valeurs de la RĂ©volution française. Ils n'avaient pas de problĂšme Ă  s'approprier des artistes ou Ă  réécrire des rĂ©cits historiques. D'autant que le national-socialisme s'est toujours prĂ©sentĂ© comme un mouvement rĂ©volutionnaire".D'autres oeuvres de Ludwig van Beethoven ont Ă©tĂ© utilisĂ©es par des personnalitĂ©s politiques. Pour accompagner sa marche sur l'esplanade du Louvre en 2017, Emmanuel Macron avait lui optĂ© pour la 9e Symphonie, L'Hymne Ă  la joie, qui n'est autre que l'hymne officiel de l'Union europĂ©enne. Un choix qui avait Ă  l'Ă©poque Ă©tĂ© critiquĂ© par le Front national.*Ces intervenants ont souhaitĂ© rester anonymes, et prĂ©cisĂ© ne pas vouloir ĂȘtre associĂ©s au nom d'Éric de vote, rĂ©sultats... Tout ce qu'il faut savoir sur l'Ă©lection prĂ©sidentielle avant le second tourLavrov annule sa visite en Serbie aprĂšs que les pays voisins ont fermĂ© leur espace aĂ©rienPrĂ©sidentielle ValĂ©rie PĂ©cresse acte la fin de son appel aux dons et exprime sa "gratitude" . 152 279 371 103 160 397 269 163

le discours d un roi musique beethoven