Lalettre du jeune résistant communiste Guy Môquet, adressée à ses parents, avant d'être fusillé le 22 octobre 1941, devrait être lue aujourd'hui aux lycéens dans le L'arrière du XV de France, Clément Poitrenaud, regrette la diffusion par TF1 d'images de la préparation du match perdu contre l'Argentine, et notamment de la scène où on le voit lire la lettre Guy Môquet. Je m'abonne 3 mois pour 1€ Sans engagement Publié le 12 septembre 2007 à 13h01 Mis à jour le 12 septembre 2007 à 16h19 Clément Poitrenaud Sipa La diffusion, lors du 20h de TF1, d'images de l'équipe de France de rugby en pleine préparation juste avant son match contre l'Argentine, a fait "passer pour des cons" les joueurs français, a estimé, mercredi 12 septembre, l'arrière des Bleus Clément Poitrenaud. Le joueur français a notamment été choqué par la diffusion d'un sujet le montrant en train de lire à haute voix à ses coéquipiers la lettre que le résistant Guy Môquet envoya à sa famille, avant d'être fusillé par l'occupant allemand le 22 octobre 1941 à Châteaubriant Loire-Atlantique à l'âge de 17 ans. "Dans leur contexte" "Si on nous voit tous en rond, c'est très solennel, c'est sûr que ça peut choquer certaines personnes, mais si on voit le message du staff avant, qui remet les choses dans leur contexte, on comprend mieux les choses", a-t-il ajouté. "Nous, on savait très bien ce qu'on voulait dire, mais le problème c'est que les images sont montées de manière à nous faire passer pour des cons!" "Le rugby a une part de mystère et il faut garder un peu de cette intimité lors de la remise des maillots ou de l'avant-match", a estimé le Toulousain. "Ce n'est pas forcément une bonne chose de le montrer au grand public, surtout pendant la compétition. Qu'on fasse un documentaire après, en revanche, je peux le comprendre. Je ne sais pas s'il y aura encore des images comme ça." Le sujet en question, diffusé vendredi dans le journal de 20h00 précédant France-Argentine, montre aussi Bernard Laporte en train d'expliquer aux joueurs qu'il a choisi cette lettre car elle renvoie aux valeurs de courage et de solidarité "qui sont importantes dans notre sport", comme le dit Poitrenaud. "Plutôt impuissants" L'arrière estime que les joueurs sont "plutôt impuissants" dans cette histoire. "On n'a jamais demandé à avoir une caméra dans les vestiaires," a-t-il souligné. "Il y a un contrat passé avec la télévision et nous sommes tributaires de tout ça." "Je pense qu'il n'a pas tort", a estimé le 3e ligne Thierry Dusautoir. "Un vestiaire c'est intime. Nous sommes 30 joueurs dans ce groupe et nous avons mérité d'entrer dans le vestiaire de l'équipe de France. Montrer ces images ne devrait pas être automatique. Il faudrait que ce soit un cadeau de notre part." "C'est sûr qu'il y a des petits trucs dans les vestiaires qui sont un peu dérangeants", juge le centre David Marty. "Après, on a rien à cacher." La séquence incriminée par Poitrenaud n'a pas été filmée a proprement parler dans le vestiaire, mais en plein air, au moment de la concentration d'avant match. Un journaliste de TF1 a précisé que la présence permanente d'un caméraman de la chaîne au sein de l'équipe de France était destinée avant tout à la production d'un documentaire en DVD après la Coupe du monde. La chaîne peut toutefois utiliser ces images de manière parcimonieuse dans ses émissions durant la compétition, a-t-il suite après la publicité "Archifaux", réagit TF1 Le directeur des sports de TF1 Charles Villeneuve a par la suite qualifié d'"archifaux" les propos de Clément Poitrenaud. "Il dit que c'est sorti de son contexte, c'est archifaux, compte tenu que le sujet les montrant en train d'écouter la lettre de Guy Môquet comprend aussi les explications de Bernard Laporte sur le choix de la lecture", a déclaré Charles Villeneuve. "Notre caméra n'est pas une caméra cachée, c'est une caméra ouverte qui filme l'ensemble des performances de l'équipe de France et de leurs comportement, a-t-il ajouté. Ca dure depuis deux mois dans le meilleur esprit. Je suis assez surpris par ces déclarations, mais ça ne distend en rien nos relations avec l'équipe de France et la Fédération et je souhaite une très bonne performance à Poitrenaud dimanche soir contre la Namibie, ndlr." "Si nous avions été contraints à ne diffuser que des images choisies avec 50 filtres, nous n'aurions pas accepté", a souligné Charles Villeneuve qui n'a pas l'intention d'arrêter de diffuser des séquences d'avant-match ou dans les vestiaires. "Mais je tiens compte de l'évolution des choses, a-t-il précisé. Raphaël Ibanez m'a dit 'par moments, on est dans l'expectative, il ne faut pas qu'il y ait d'interprétations par rapport à ça', donc nous évitons de montrer le désarroi." Lettrede Jacques Brel à Lino Ventura : » Je crois tout de même être autorisé à te dire que je t’aime bien » Lettre du Chef Seattle; Lettre de Guy Moquet à ses Parents avant d’être fusillé le 22 octobre 1941; La soupe au bonheur; Une âme habituée En effet, en ce siècle, tous sont fractionnés en unités.

Le 16 mai 2007, jour de son investiture, Nicolas Sarkozy annonce que la dernière lettre de Guy Môquet à ses parents sera lue dans tous les lycées de France le 22 octobre. Aussitôt, médias, hommes et femmes politiques, historiens même, s’emparent de la figure de ce jeune militant communiste, fusillé par les Allemands le 22 octobre 1941, et redessinent l’Histoire par ignorance ou pour l’instrumentaliser à des fins politiques ? Guy Môquet devient ainsi l’incarnation de la résistance aux barbares hitlériens et son engagement reflète celui du PCF de l’époque. Mais sur quels actes Guy Môquet peut-il être qualifié de résistant ? Quelle fut l’attitude du PCF face à la guerre contre l’Allemagne nazie en 1939 et 1940 ? Le choix des otages fusillés avec lui ce 22 octobre 1941 fut-il le fait des Allemands ou du ministre de l’Intérieur du gouvernement de Vichy ? L’enquête menée à partir de l’étude et de la comparaison de toutes les archives disponibles à ce jour permet de démontrer de façon indiscutable l’étendue de cette mystification historique...

Le16 mai 2007, jour de son investiture, Nicolas Sarkozy annonce que la dernière lettre de Guy Môquet à ses parents sera lue dans tous les lycées de France le 22 octobre. Aussitôt, médias, hommes et femmes politiques, historiens même, s’emparent de la figure de ce jeune militant communiste, fusillé par les Allemands le 22 octobre 1941, et redessinent l’Histoire : par
Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, Je vais mourir! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas! J’espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui, je l’escompte, sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t’ai fait ainsi qu’à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée. Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme. 17 ans et demi, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michel. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, je vous embrasse de tout mon cœur d’enfant. Courage! Votre Guy qui vous aime» Guy Moquet, 21 octobre 1941 Ce site utilise des cookies pour améliorer votre confort. Nous considérons que vous les accepter mais vous pouvez les refuser. RéglagesAccepter
Lettrede Guy Môquet à ses parents Jeudi 24 Mai 2007 La dernière lettre du jeune résistant communiste Guy Môquet, fusillé par les soldats allemands le 22 octobre 1941 «Ma petite maman chérie, mon
Son nom est revenu sur le devant de la scène en mai 2007. A la demande de Nicolas Sarkozy, à peine élu président de la République, la lettre d'adieu à ses parents, écrite par le jeune résistant Guy Môquet avant sa mort, devait être lue à tous les lycéens. Cette décision suscita une controverse parmi les enseignants et dans toute la France. Selon le ministère de l'éducation nationale, la "lettre" a été lue "dans 95 % des établissements"... Le téléfilm Guy Môquet, un amour fusillé, rend une autre forme d'hommage au jeune militant communiste fusillé à 17 ans par les Allemands, le 22 octobre 1941. C'était il y a soixante-sept ans. Sa vie fut trop courte pour tenter une biographie. Alors, c'est aux derniers jours de son existence, dans le camp de prisonniers de Choisel, à Châteaubriant, en Loire-Inférieure, que le réalisateur Philippe Bérenger, qui fut assistant de Milos Forman et de Bertrand Tavernier, a choisi de s'intéresser. Les dernières heures de Guy Môquet, mais aussi de ses compagnons d'infortune, qui seront fusillés avec lui, notamment Jean-Pierre Timbaud, dirigeant CGT, et le député Charles Michels. Rappel des faits le 20 octobre 1941, un officier allemand, Karl Hotz, est abattu à Nantes par trois jeunes résistants. En représailles, le commandement allemand exige que 48 otages soient fusillés. Guy Môquet sera l'un d'eux, alors que depuis plus de dix mois il attendait d'être relaxé conformément à la décision de mise en liberté surveillée de la 15e chambre correctionnelle de Paris. Au-delà de l'événement historique et dramatique, Philippe Bérenger revient aussi sur la brève, intense et platonique histoire d'amour qui unit durant quelques semaines Guy Môquet à Odette Lecland, une autre prisonnière du camp, âgée de 17 ans elle aussi. Pour elle, le jeune Môquet refusera même de s'évader en compagnie d'Auguste Delaune. "L'amour s'invite là où on ne l'attend pas, en pleine guerre, résume le réalisateur. Il prouve que la résistance, au fond, consiste à continuer à vivre." TÉLÉFILM Philippe Bérenger Fr., 2008. Avec Théo Frilet, Audrey Dewilder, Patrick Catalifo. Olivier Zilbertin Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Onse doutait qu’en faisant de la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet à ses parents une démonstration officielle dont il serait le héraut, faute d’être de la lignée du héros, Nicolas Sarkozy allait susciter une agitation où le meilleur aurait du mal à émerger du pire. Hélas, il aura fallu d’abord subir le pire : demander à un joueur de rugby, pour muscler le La commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe selon le choix des établissements, de la lettre de Guy Môquet.» Signé Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, dans le Bulletin officiel du 30 août. Ainsi, hier, les lycées étaient invités à rendre hommage à Guy Môquet, jeune résistant arrêté en octobre 1941 à Paris par des policiers français à la recherche de militants communistes. Juste avant d'être exécuté, le 22 octobre avec 26 camarades, il adresse un émouvant courrier à sa missive que Nicolas Sarkozy veut faire entendre à tous les lycéens; c'est sa première décision de président». Il est essentiel d'expliquer à nos enfants ce qu'est un jeune Français, à travers le sacrifice de quelques-uns, l'anonyme grandeur d'un homme qui se donne à une cause plus grande que lui», explique le chef de l'Etat. La méthode dérange et nombre de professeurs s'offusquent de cette ingérence dans leurs affaires intérieures. La Lettre aux éducateurs, dans laquelle Nicolas Sarkozy exposait ses vues sur l'école, les a déjà passablement échaudés. Le SNES, Syndicat national des enseignants du second degré, appelle au du passéMaints historiens mettent également en garde contre une instrumentalisation du passé. Une lettre, comme toute source historique, doit être contextualisée et croisée avec d'autres documents, rappelle Laurence De Cock-Pierrepont, membre du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire. Ici, il ne s'agit que de commémoration; l'identité résistante et communiste de Guy Môquet a été complètement effacée de manière à susciter le pathos et l'adhésion à la politique du gouvernement. Sans rappel du contexte, tout ce qui ressort de ce courrier est en effet l'amour familial, la dévotion au travail et à la patrie.» Un discours repris par la gauche, déjà fâchée que Nicolas Sarkozy lui ait piqué des figures emblématiques comme Blum ou est vrai que le président n'a pas insisté sur la couleur politique de Guy Môquet, la directive officielle invite toutefois à exploiter les thèmes liés à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale» et précise que cette lecture pourra être suivie d'autres». Ainsi, les lycées de l'Hexagone ont appliqué différentes formules, du boycott à l'hommage vibrant en passant par la minute de silence ou le débat sur la récupération lycée... Guy Môquet de Chateaubriant - là où le jeune homme a été exécuté -, le texte a été lu par un élève, accompagné de l'adieu bouleversant d'Henri Fertet, fusillé à 16 ans, du poème d'Aragon La rose et le réséda et de témoignages d'anciens résistants. Il nous paraissait important de ne pas nous limiter à la lecture d'une seule lettre et de dépasser la notion d'événement», argue Daniel Poitral, proviseur Sarkozy, de son côté, aurait dû lire le courrier aux élèves du lycée Carnot, où il a étudié naguère. Les enseignants de l'établissement lui ont écrit la semaine passée pour expliquer leur refus de participer à la cérémonie. Le président a finalement renoncé à la lecture, pour cause d'agenda surchargé». Toutau long de sa détention, Guy Môquet a beaucoup écrit à sa famille, et surtout à sa mère. Sa lettre la plus célèbre est celle qu’il a écrite le jour de sa mort :
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lettre de guy moquet à ses parents