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Depuis quelques annĂ©es, je ressens le besoin de marquer des pauses, de me retrouver avec moi-mĂȘme, de me couper du monde mĂȘme, pour retrouver ma fibre spirituelle. Pourtant je ne suis pas catholique, je ne suis pas bouddhiste non plus, ni juive ou musulmane. En fait, je n’appartiens Ă  aucune communautĂ© religieuse. On pourrait me dĂ©finir comme athĂ©e, laĂŻque ou non-croyante. MĂȘme si je cultive en moi une certaine forme de spiritualitĂ© et de croyances. – – Je suis trĂšs sensible aux concepts qui se cachent derriĂšre les retraites. Je m’organise souvent moi-mĂȘme des pĂ©riodes de retraites oĂč je pars seule dans un lieu reculĂ©. Cependant, Ă©tant non catholique, je reviens pourtant tout juste d’une retraite dans une abbaye avec des soeurs BĂ©nĂ©dictines. – Alors, existe-t-il des retraites spirituelles non religieuses, laĂŻques ou adaptĂ©es aux athĂ©es ? OĂč peut-on trouver ce genre de retraite, oĂč se dĂ©roulent-elles et quels types d’activitĂ©s sont proposĂ©es lors de ces retraites ? Je vais essayer de rĂ©pondre Ă  toutes ces petites questions que vous vous posez. – Et puis en fin d’article, je vous raconterai comment s’est passĂ©e ma retraite spirituelle dans l’abbaye St Michel de Kergonan en Bretagne. – Alors, commençons par le commencement que signifie une retraite non religieuse, laĂŻque ou athĂ©e ? – Retour sur quelques dĂ©finitions
 laĂŻcitĂ© Je pense qu’il est peut-ĂȘtre important dĂ©jĂ  de revenir sur ces 3 termes non religieux, laĂŻque et athĂ©e. Je ne pense que dans le cadre de cette recherche, il est plus prĂ©cis de parler d’une retraite athĂ©e, que d’une retraite laĂŻque. Dans le sens oĂč le terme laĂŻque est plutĂŽt rapprochĂ© au principe de laĂŻcitĂ© de “sĂ©paration dans l’État de sociĂ©tĂ© civile et de la sociĂ©tĂ© religieuse, ainsi que la neutralitĂ© de l’État Ă  l’égard des confessions religieuses” WikipĂ©dia. – AthĂ©isme
 Le principe de l’athĂ©isme, dĂ©finit aujourd’hui lui l’absence de religion ou le refus de toute croyance en un Dieu ou une divinitĂ© que ce soit. Pour parler de retraite non religieuse, il est donc plus appropriĂ© de parler de retraite athĂ©e que de retraite laĂŻque. – – Une retraite athĂ©e, non religieuse peut-elle ĂȘtre spirituelle ? Et inversement une retraite spirituelle peut-elle ĂȘtre athĂ©e ou non religieuse ? – Aujourd’hui, il existe une offre trĂšs diverse de retraites en France et mĂȘme Ă  l’étranger. Je suis donc persuadĂ©e, qu’il est possible de trouver LA retraite qui correspondra parfaitement Ă  ses attentes. Si vous recherchez une retraite qui ne parle aucunement de spiritualitĂ©, de religions ou de croyances vous pouvez-vous tourner vers des retraites qui mettront en avant des activitĂ©s crĂ©atives ou sportives par exemple. Vous pouvez Ă©galement contacter les organisateurs des retraites pour demander plus de renseignements Ă  ce sujet. – Religion & SpiritualitĂ© Pour rĂ©pondre Ă  ces deux questions, je dirais plutĂŽt oui. Comme je vous l’ai dit en dĂ©but d’article, je ne me revendique d’aucune foi religieuse, que ce soit le catholicisme, la religion musulmane, juive, bouddhiste ou autres. Pourtant, je ne me dirais pas non croyante non plus. Car je crois Ă  beaucoup d’autres choses, que ce soit Ă  la Nature Ă  la MĂšre Nature mĂȘme, au Destin, Ă  l’Intuition, Ă  l’Intention ou aux spiritualitĂ© est une notion trĂšs importante pour moi dans la mesure ou elle questionne. Et d’un certain cĂŽtĂ©, je pourrais me dire de toutes les religions, puisque j’aime Ă©tudier la valeur et les philosophies et les cheminements spirituels de diverses religions. – Aller retrouver sa fibre spirituelle C’est un peu en suivant ce schĂ©ma de pensĂ©e que j’imagine l’essence de la retraite que j’organise en avril prochain je vous laisse y jeter un oeil. Au travers du yoga, de la mĂ©ditation, d’atelier et de balades dans la Nature, il sera question de retrouver sa fibre spirituelle, de se reconnecter Ă  son Esprit mais aussi d’aller explorer les pouvoirs de la Nature. Sans aller parler d’une ou de divinitĂ©s suprĂȘmes et sans participer Ă  des rituels religieux, il est possible de dĂ©nicher une autre forme de spiritualitĂ©. Les activitĂ©s proposĂ©es lors de ce week-end ne mettront en avant aucun culte, pratique religieuse ou croyances tout en proposant des pistes de rĂ©flexions, de philosophies de vie. Et chacun est libre de dĂ©velopper et d’accorder de l’importance aux Ă©lĂ©ments de cette spiritualitĂ© qui leur feront Ă©cho. – Sur quels sites trouver des retraites spirituelles non religieuses ? – Le premier site que je conseillerais serait peut-ĂȘtre Book Your Yoga Retreats. Ce site rĂ©pertorie un grand nombre de retraites d’aucune appartenance religieuse et centrĂ©es sur la pratique du yoga, mais pas que. J’ai d’ailleurs pu rĂ©pertorier la prochaine retraite que j’organise sur ce site. Sinon, vous pouvez retrouver de nombreux articles de magazines qui proposent des listes de retraites comme dans cet article Les plus beaux lieux oĂč faire une retraite spirituelle. Ou bien, tout simplement tapper dans votre moteur de recherche ces mots-clĂ©s retraite spirituelle athĂ©e / retraite spirituelle non religieuse / retraite spirituelle mĂ©ditation / retraite spirituelle yoga /retraite spiriuelle randonnĂ©e
 ou tout autre activitĂ© que vous aimeriez combiner Ă  votre retraite ! – – Maintenant, on peut se poser une autre question peut-on faire une retraite religieuse quand on est athĂ©e ou non-croyant ? – Dans cet autre cas, je vais prendre l’exemple de la retraite que j’ai faite dans une abbaye de BĂ©nĂ©dictines. Il y a quelques semaines, j’ai recherchĂ© sur Google un monastĂšre en Bretagne qui pourrait accueillir des retraitants. J’avais dĂ©jĂ  entendu dans mon entourage des personnes dire qu’elles avaient passĂ© quelques jours pour se recueillir dans un monastĂšre. Et cet Ă©tĂ©, lors de ma visite de l’Abbaye de SĂ©nanque en Provence, la guide nous avait parlĂ© d’un espace pour des retraitants. Je savais donc que ce type de retraite Ă©tait possible, mais je ne savais pas si je pouvais y participer en tant que non-catholique. J’ai ouvert quelques rĂ©sultats de recherche dont le site de l’Abbaye St Michel de Kergonan. L’Abbaye abrite une communautĂ© de soeurs BĂ©nĂ©dictines vivant sur place dans le monastĂšre. J’ai envoyĂ© un email Ă  la soeur hĂŽteliĂšre afin de lui prĂ©senter mes motivations de retraite et de savoir si je pouvais ĂȘtre admise, sans prĂ©ciser mes convictions religieuses. Quelques jours plus tard, j’ai reçu sa rĂ©ponse positive, accompagnĂ©e d’une question souhaitez-vous rencontrer une soeur, ou bien rester seule lors de votre sĂ©jour ? – Ma retraite de 3 jours dans une abbaye en Bretagne – Je suis arrivĂ©e Ă  l’abbaye de St Michel de Kergonan en milieu d’aprĂšs-midi. À vrai dire, je ne savais pas trop Ă  quoi m’attendre en rĂ©servant ce sĂ©jour. OĂč allais-je dormir ? Dans un dortoir, dans une chambre privĂ©e ? Avec qui allais-je prendre mes repas ? Avec les soeurs, avec les retraitants, seule ? Qu’allais-je faire de mes journĂ©es ? – Être retraitant dans une abbaye, quelles attentes ? La soeur hĂŽteliĂšre ma chaleureusement accueilli et prĂ©sentĂ© la petite hĂŽtellerie de l’abbaye un bĂątiment secondaire sĂ©parĂ© de quelques dizaines de mĂštres du bĂątiment central qui se compose de l’église et du monastĂšre. Je dĂ©couvre alors, ma petite chambre simple, la bibliothĂšque, la cuisine, la salle d’eau et la salle Ă  manger. Je comprends alors vite que mon sĂ©jour sera bien sĂ©parĂ© de la vie quotidienne des soeurs. Je suis un peu déçue, car j’aurais peut-ĂȘtre aimĂ© partager la vie en communautĂ© avec les soeurs, j’aurais peut-ĂȘtre aimĂ© prendre mes repas avec elles, expĂ©rimenter leur retraite Ă  elles au final. – DĂ©roulement d’une retraite en abbaye / monastĂšre Mais je comprends vite qu’il ne s’agit pas de ce type d’expĂ©riences. AprĂšs rĂ©flexion, c’est assez normal les retraitants viendraient dĂ©ranger le quotidien monastique et le recueillement des soeurs qui vivent en total isolement. En tant que retraitante, je reste totalement libre de la façon dont je souhaite organiser mes journĂ©es. Je suis nĂ©anmoins invitĂ©e Ă  venir Ă©couter les offices quotidiens des soeurs 6 offices entre 6h du matin et 10h du soir, si mes souvenirs sont bons. Et Ă  manger mes repas dans la salle Ă  manger de la petite hĂŽtellerie avec les autres retraitants. – Une dĂ©marche dans la bienveillance et la tolĂ©rance Je me retrouve donc avec moi-mĂȘme ou presque avec beaucoup de temps libre. Je profite de tout ce temps pour Ă©tudier un livre spirituel, me rendre Ă  quelques offices ou messes chantĂ©s en grĂ©gorien ou aller voir le coucher de soleil au bord de la mer. Je prends plaisir Ă  Ă©couter les chants enveloppants des soeurs, qui rĂ©sonnent dans toute l’église. C’est reposant. J’instaure ces petits rendez-vous dans mes journĂ©es tels des instants de mĂ©ditation. Si vous ĂȘtes non croyant et que vous souhaitez rĂ©aliser une retraite spirituelle dans un lieu religieux un monastĂšre, une abbaye, un ashram ou autres. Je vous conseille de prendre contact avec le responsable des retraitants en expliquant simplement votre dĂ©marche. L’essentiel est d’adopter une attitude respectueuse et tolĂ©rante envers les croyants et les pratiquants. C’est une belle source d’ouverture d’esprit. – – OĂč trouver des retraites en monastĂšre ou en abbaye ? – Sur le site de La Croix, il existe un outil de recherche de retraites en fonction de ses envies. Vous pouvez Ă©galement consulter le site Retraite Spi, qui regroupe des retraites spirituelles religieuses. Sinon, vous pouvez regarder directement sur les sites des diffĂ©rents monastĂšres en France. – L’offre des retraites est donc trĂšs diverse et en fonction de ses envies et de ses attentes, je pense qu’il est tout Ă  fait possible de trouver ce que l’on recherche, en accord avec sa dĂ©marche. Des retraites spirituelles peuvent ĂȘtre non religieuses et on peut parfois participer Ă  des retraites dans des lieux religieux en Ă©tant athĂ©e ou d’une autre foi religieuse. En espĂ©rant de trouver ce qui vous conviendra le mieux pour votre prochaine retraite 🙂 – – Revenir aux choses simples est une envie qui ne fait que grandir en moi. Jour aprĂšs jour, j’aspire Ă  un mode de vie au ralenti, centrĂ© sur les choses essentielles. Retrouvez-moi Ă©galement sur le blog de voyage Sense Away.

Autreaspect, un sĂ©jour dans une abbaye ou un monastĂšre peut ĂȘtre l’opportunitĂ© d’une retraite spirituelle. Avec introspection et recueillement, l’idĂ©e est de marquer une pause dans son quotidien, se retrouver et se ressourcer pour mieux reprendre le rythme de sa vie. Au cours d’une retraite spirituelle dans une abbaye ou un monastĂšre, un accompagnement religieux est Chaque paroisse est libre de vous demander des documents pour l’inscription au baptĂȘme. D’ordinaire, votre paroisse vous fournit un formulaire Ă  remplir avec les informations suivantesIl est possible que la paroisse vous demande Ă©galement votre livret de famille chrĂ©tienne si vous en avez un celui qui vous a Ă©tĂ© fourni Ă  l’issue de votre mariage et une enveloppe timbrĂ©e portant votre nom et vos coordonnĂ©es. Celle-ci servira Ă  vous retourner votre livret complĂ©tĂ© chez vous s’il ne vous est pas remis au moment de la signature des registres. Sur le mĂȘme thĂšme

Commentfaire pour entrer dans un couvent ? De nos jours, il vous suffit d'avoir entre 18 et 40 ans. Dans certains cas, des femmes plus ĂągĂ©es peuvent aussi ĂȘtre admises, tout dĂ©pend de quel ordre vous voulez intĂ©grer. En gĂ©nĂ©ral, les communautĂ©s religieuses prĂ©fĂšrent avoir des membres qui soient allĂ©s Ă  l'universitĂ©, ne serait-ce qu'un peu. Comment vivre en monastĂšre ? L

Sommaire Qu’est-ce qu’une retraite spirituelle ?OĂč faire sa retraite spirituelle ?Comment prĂ©parer sa retraite spirituelle ?Quels sont les bienfaits de la retraite spirituelle ?Dans nos vies mouvementĂ©es rythmĂ©es par le travail, le bruit et les activitĂ©s incessantes, les retraites spirituelles sont les bienvenues. De plus en plus d’établissements religieux et laĂŻcs proposent de faire une VRAIE pause pendant quelques jours. En quoi consiste la retraite spirituelle ? Comment s’y prĂ©parer ? Quels sont ses bienfaits ? RĂ©ponses avec Elisabeth Nadler, membre de la communautĂ© du Foyer de CharitĂ© de Tressaint, situĂ© en qu’une retraite spirituelle ?Faire une retraite spirituelle, c’est s'autoriser une pause de quelques jours Ă  l’écart de tout ce qui fait notre quotidien. “Cela consiste Ă  prendre une parenthĂšse de calme, un temps pour soi, afin de se connecter Ă  sa dimension spirituelle souvent nĂ©gligĂ©e”, explique Elisabeth Nadler. ConcrĂštement, il s’agit de passer plusieurs jours dans un endroit particuliĂšrement beau et reposant pour se retrouver soi-mĂȘme et ralentir le rythme habituel. Un des points importants des retraites spirituelles est le silence. Les retraitants, c’est ainsi qu’on les appelle, sont invitĂ©s Ă  vivre, autant qu’ils le peuvent, cette pause dans le silence. “Nous proposons Ă  nos retraitants le silence autant que possible, mĂȘme pendant les repas durant lesquels une douce musique de fond se laisse entendre. Le silence permet d’ĂȘtre Ă  l’écoute de soi-mĂȘme mais aussi des autres. Contrairement Ă  ce qu’on pourrait penser, on peut apprendre Ă  connaĂźtre les autres sans se parler. Les regards et les gestes suffisent”. Au sein du Foyer de CharitĂ© de Tressaint, des temps de priĂšre et des enseignements religieux sont Ă©galement proposĂ©s aux retraitants plusieurs fois par jour. Ils ne sont pas obligatoires mais font partie du cheminement vers son moi intĂ©rieur, indique le Foyer, qui accueille aussi bien des catholiques que des non catholiques. “Nos retraites spirituelles sont bien Ă©videmment ouvertes Ă  tous. Nous accueillons des personnes trĂšs croyantes, des personnes rĂ©cemment revenues Ă  la foi, mais aussi des gens qui rĂ©flĂ©chissent Ă  la religion ou qui s’octroient simplement un temps de repos”, prĂ©cise Elisabeth Nadler. La retraite spirituelle, c’est aussi profiter de ce temps libre pour se reposer, se ressourcer dans un vaste endroit naturel propice Ă  la dĂ©tente ou Ă  l’activitĂ© physique pour ceux qui le dĂ©sirent. OĂč faire sa retraite spirituelle ?A l’origine, les retraites spirituelles ont un lien fort avec la religion. Les religions catholique et bouddhiste recommandent Ă  tous de pratiquer la retraite spirituelle. Pour les catholiques, c’est aller Ă  la rencontre de Dieu et mieux comprendre les fondements de la foi chrĂ©tienne. Dans les retraites spirituelles bouddhistes, les retraitants sont invitĂ©s Ă  dĂ©couvrir l’enseignement du bouddha Ă  travers la pratique de la mĂ©ditation. Ainsi, la plupart des retraites spirituelles qui existent aujourd’hui se font dans des lieux religieux foyers de charitĂ©, abbayes, monastĂšres bouddhistes et sont organisĂ©es par des croyants. Mais on peut aussi faire sa retraite spirituelle dans un Ă©tablissement non religieux. Des hĂŽtels confidentiels, des villages rustiques ou encore des ermitages proposent des retraites spirituelles. On y pratique la mĂ©ditation, le yoga et d’autres exercices spirituels. Qu’ils soient religieux ou non, tous ces Ă©tablissement ont un point commun ils se trouvent dans des endroits naturels particuliĂšrement beaux et calmes, coupĂ©s de toute l'agitation extĂ©rieure dans laquelle nous baignons le reste de l'annĂ©e. La nature est un acteur majeur de la retraite spirituelle. Il n’y a pas de prĂ©paration particuliĂšre Ă  prĂ©voir avant de partir en retraite spirituelle. Simplement, les retraitants sont invitĂ©s Ă  ne pas utiliser leur tĂ©lĂ©phone portable, tablette ou ordinateur pendant ces quelques jours de pause et Ă  respecter autant que possible le silence. “Vouloir faire une retraite spirituelle, c’est avoir trĂšs envie de couper, avoir une soif de pause. C’est aussi se lancer un dĂ©fi, ĂȘtre prĂȘt Ă  faire un exercice qui peut sembler difficile pour beaucoup se mettre en disponibilitĂ© pour recevoir et ne rien avoir Ă  faire absolument. Mais tout le monde en est capable, c’est une question de dĂ©cision personnelle”. Quels sont les bienfaits de la retraite spirituelle ?La dĂ©cision de partir en retraite spirituelle n’arrive jamais par hasard. C’est un besoin qui survient le plus souvent Ă  des pĂ©riodes de la vie marquantes gros coup de fatigue professionnel ou Ă©motionnel, une rupture, un deuil, la maladie, un mariage...etc. “Nous ne sommes pas lĂ  pour trouver des solutions Ă  leurs problĂšmes mais pour les aider Ă  y faire face au mieux en leur permettant de dĂ©connecter pour rĂ©flĂ©chir et prendre soin d’eux”. La retraite spirituelle permet de se reconnecter Ă  soi-mĂȘme, de s’écouter et de relativiser beaucoup de choses. Les tĂ©moignages de personnes ayant vĂ©cu une retraite spirituelle au Foyer de CharitĂ© de Tressaint le Emmanuel, 38 ans, la retraite spirituelle est arrivĂ©e Ă  un moment de sa vie oĂč il vivait sa situation professionnelle comme un â€œĂ©chec complet” et Ă©tait dans une “rĂ©volte violente” contre son pĂšre maltraitant durant son enfance “J’ai pu entrer dans une dĂ©marche de rĂ©conciliation avec moi-mĂȘme et avec ceux qui m’ont fait du mal, plus particuliĂšrement mon pĂšre avec lequel j’ai pu renouer des relations. Depuis, je suis dans une paix et une joie profonde. Je renais Ă  une vie nouvelle”. Pour Anne-Caroline, 51 ans, la retraite spirituelle a rĂ©pondu Ă  un besoin “de faire une pause et de voir les choses autrement”. AprĂšs la retraite, cette mĂšre de quatre enfants s’est sentie “extrĂȘmement sereine et profondĂ©ment posĂ©e” et avoue n’avoir jamais ressenti un tel “repos intĂ©rieur”.95% Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi
ClĂŽturereligieuse. Double grillage du parloir des Visitandines de Varsovie : expression de la clĂŽture. La clĂŽture religieuse (ou clĂŽture monastique en certains lieux) est l’espace rĂ©servĂ© aux moines ou moniales, religieuses ou religieux (qui sont dits alors cloĂźtrĂ©s) dans un monastĂšre, couvent ou abbaye. Autrefois, dans le J'ai envie de tout quitte pour entrer dans un monastĂšre peu importe la religion chrĂ©tienne, bouddhiste...etc.C'est possible de faire ça de nos jours ? Oui ... mais pourquoi ? c'est nul la vie de moine Le dĂ©mon du monastĂšre Le monde moderne me fatigue. Une vie de tranquillitĂ©, de travail et de priĂšre me serait bĂ©nĂ©fique. La vie de moine est vraiment trĂšs intĂ©ressante, surtout en Ă©tant bouddhiste, mais bon pour y aller tu doit prendre un avion jusqu'en chine + rouler en voiture vers les montagne+ payer un guide et aller au monastĂšre J'aurais pu choisir j'aurais Ă©tĂ© moine bouddhiste ou Ă©levĂ© dans une Ă©cole d'art martiaux asiatique J'ai 18 ans, pourquoi ? Ça peut ĂȘtre une bonne idĂ©e mais c'est ça ne l'est pas, tu en a peut ĂȘtre marre de ce monde mais aller dans un monastĂšre maintenant c'est trop tard LĂ  bas les enfants sont formĂ©s dĂšs leur plus jeune Ăąge. Je pense que tu va vite regretter cette vie si tu n'est pas prĂȘt dĂšs l'enfance. Sors un peu dehors, va voir un endroit ou un parc ou tu peut te reposer calmement Je pratique dĂ©jĂ  la contemplation en pleine nature, mais ça ne me suffit pas Notre sociĂ©tĂ© actuelle me rebute plus que tout, je veux vivre en paix, seul dans un endroit isolĂ© du monde moderne Alors si tel est ton choix, je ne peut que te conseiller de choisir celle qui te convient le mieux. Non mais un monastĂšre bouddhiste serait trop compliquĂ©, il me faudrait tout apprendre, en commençant par la langue...etc Je cherche toujours l'endroit parfais. Essaie de travailler pendant un an et ensuite, fait une cure en voyageant a travers le monde Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? 0612-2014. Vivre ou court sĂ©jour dans un monastĂšre. Le regroupement des religieux en communautĂ©s est spĂ©cifique Ă  certaines religions. Il est particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© dans le christianisme et dans le bouddhisme. L'hospitalitĂ© faisant partie des devoirs des religieux, la plupart des monastĂšres sont ouverts aux voyageurs dĂ©sirant Vous qui avez soutenu en 2013 une thĂšse sur la transmission des savoirs dans les monastĂšres tai lue du Laos, pourriez-vous nous expliquer la place du bouddhisme dans la RĂ©publique dĂ©mocratique populaire du Laos ? 1 Front lao pour la construction nationale, Les religions en RDP Lao, Vientiane, dĂ©partement des Reli ... Selon le DĂ©partement des affaires religieuses du Front lao pour la construction nationale FLCN, le Laos est un pays qui compte officiellement 67 % de bouddhistes1 dans un pays d’environ 7 millions d’habitants. Dans les groupes de langue tai comme les Lao, les ThaĂŻs de ThaĂŻlande, les Tai Lue, les Yuan du nord de la ThaĂŻlande, les Tai Khuen de l’est du Myanmar, tout jeune homme est censĂ© se faire ordonner » au cours de sa vie pour une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e. On distingue les novices des bonzes pali. bhikkhu ; lao. khuba. Il existe deux rites d’entrĂ©e en religion. Le premier est appelĂ© pabbajjā lao. banphasa. Il correspond Ă  l’admission Ă  la vie monastique en tant que novice. Le second rite nommĂ© upasampadā acceptation permet Ă  l’individu ĂągĂ© d’au moins vingt ans d’ĂȘtre admis en tant que bonze. Le jeune garçon qui a Ă©tĂ© admis en tant que novice devra suivre dix rĂšgles tandis que l’individu qui a Ă©tĂ© ordonnĂ© en tant que bonze suivra dĂ©sormais deux cent vingt-sept rĂšgles. Pour nos lecteurs qui ne sont pas familiers de ce pays, pouvez-vous expliciter la place du monastĂšre dans la sociĂ©tĂ© laotienne actuelle ? D’aprĂšs les statistiques fournies par le Front lao pour la construction nationale pour l’annĂ©e 2008, le Laos comptait un total de 20 608 moines et novices dispersĂ©s dans 4 860 monastĂšres. Les pĂŽles bouddhiques les plus importants sont les villes possĂ©dant des Ă©coles de monastĂšre. AppelĂ©s en lao honghian phasong Ă©coles de la communautĂ© monacale, les centres d’études bouddhiques du Laos sont les Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es et universitĂ©s qui dispensent des enseignements bouddhiques et sĂ©culaires aux novices et aux moines. Ces Ă©tablissements sont sous la responsabilitĂ© du ministĂšre de l’Éducation. Les premiĂšres Ă©coles de monastĂšres apparaissent au dĂ©but du xxe siĂšcle. L’administration française au Laos voulait s’appuyer officiellement sur les monastĂšres de villages existants pour dĂ©velopper un enseignement de base. Puisque chaque village lao possĂ©dait son monastĂšre oĂč tous les enfants Ă©taient censĂ©s y faire un stage, l’administration voulait profiter de cette occasion pour instaurer l’enseignement primaire. Le financement des bĂątiments du monastĂšre provient des villageois tandis que les enseignants reçoivent un salaire du ministĂšre de l’Éducation. Les novices continuent d’ĂȘtre nourris par la population locale. Leur matĂ©riel scolaire est gĂ©nĂ©ralement pris en charge par les donateurs ou bien achetĂ© par eux-mĂȘmes grĂące aux dons reçus lors des cĂ©rĂ©monies. À cĂŽtĂ© de ces monastĂšres reconnus officiellement comme centres d’étude par le ministĂšre, il existe de nombreux monastĂšres de villages ou de forĂȘt. Les activitĂ©s au sein des monastĂšres de villages sont similaires Ă  celles des honghian phasong puisque les novices partagent leur temps entre l’étude dans un Ă©tablissement scolaire et les activitĂ©s quotidiennes du monastĂšre dont l’apprentissage des textes, les pratiques rituelles telles que la rĂ©citation d’hommage au Trois Joyaux, la quĂȘte prandiale, l’entretien du monastĂšre ou encore la mĂ©ditation. Les monastĂšres de forĂȘt sont des monastĂšres oĂč les moines et les novices sĂ©journent essentiellement pour pratiquer la mĂ©ditation. Ainsi, la prĂ©fecture de Vientiane comprenait 4 995 moines et novices au sein de 514 monastĂšres incluant tous types de monastĂšres, la province de Champassak avec 3 847 moines et novices dans 618 monastĂšres, la province de Savannakhet pourvue de 2 705 moines et novices hĂ©bergĂ©s dans 744 monastĂšres, la province de Luang Prabang avec 1 582 moines et novices pour 235 monastĂšres et enfin la province de Sayabouri accueillant 1 355 moines et novices dans 306 monastĂšres. Dans un rapport entre le nombre d’effectifs et le nombre de monastĂšres par province, ce sont les provinces de Vientiane, Luang Prabang et Champassak qui comportent le plus de moines et novices par monastĂšre. Les deux universitĂ©s bouddhiques du pays, Vat Ongteu Ă  Vientiane et l’universitĂ© de Champassak, respectent des quotas leur permettant d’accueillir environ 200 moines par an. Carte 1 – Effectifs de moines et novices au Laos Au dĂ©but du siĂšcle, et jusque dans les annĂ©es 1950, l’institution monastique Ă©tait celle qui dispensait majoritairement l’apprentissage de l’écriture et de la lecture uniquement aux jeunes garçons. Les filles en sont donc complĂštement exclues. Depuis quelques dĂ©cennies, l’école est devenue progressivement l’institution Ă©ducative la plus frĂ©quentĂ©e au Laos. Selon les chiffres du ministĂšre de l’Éducation laotien, environ 784 000 Ă©lĂšves se rassemblaient sur les bancs de l’école primaire en 2016 et on comptait un peu plus de 547 000 Ă©lĂšves dans le secondaire pour la mĂȘme annĂ©e. Les statistiques rassemblĂ©es par le Front lao pour la construction nationale, et prĂ©sentĂ©es ci-dessous, montrent clairement que le pourcentage des effectifs par rapport Ă  la population laotienne dĂ©cline. AnnĂ©e Population Nombre de bonzes et de novices % par rapport Ă  la population 2005 5 880 000 22 172 0,37 % 2008 6 205 000 20 608 0,33 % Si sa fonction Ă©ducatrice a fortement diminuĂ©, le monastĂšre continue d’assurer une fonction religieuse et sociale importante. Dans les activitĂ©s rituelles, que ce soit au sein du monastĂšre ou de la maison, l’offrande pali. dāna rĂ©git la relation entre les bonzes et les villageois. Les bonzes sont frĂ©quemment appelĂ©s pour venir accomplir un service religieux dans des maisons privĂ©es Ă  l’occasion d’une naissance, de la cĂ©lĂ©bration d’une nouvelle maison, pour permettre la guĂ©rison d’un malade, pour accomplir des rites pour le mort ou encore pour l’entrĂ©e d’un fils au monastĂšre ou tout simplement pour permettre l’obtention de mĂ©rites. Les laĂŻcs recherchent le mongkhun, c’est-Ă -dire ce qui est de bon augure », propice », et ce par l’intermĂ©diaire des formules des bonzes. Le villageois croit au karma, c’est-Ă -dire en la rĂ©tribution de ses actes pali. kamma. Il espĂšre acquĂ©rir des mĂ©rites pour ses proches vivants ou dĂ©funts et pour lui-mĂȘme par les offrandes qu’il fait aux bonzes. En Ă©change de ces offrandes, il espĂšre Ă©galement Ă©loigner les calamitĂ©s et obtenir la santĂ©, la prospĂ©ritĂ©, le bonheur. Ainsi, la tĂąche principale du bonze est d’assurer les rites permettant aux villageois d’acquĂ©rir des mĂ©rites en rĂ©citant des formules. Pouvez-vous nous expliquer la place que les textes de l’enseignement du bouddhisme rĂ©servent aux filles et aux femmes ? Si de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le passage au monastĂšre est une marque de l’identitĂ© masculine dans le village, l’identitĂ© fĂ©minine est dĂ©finie autrement. Par exemple, la place du tissu dans la vie des femmes des villages tai lue est importante. Dans les villages Tai Lue de la Nam Bak province de Luang Prabang, tisser est une pratique exclusivement fĂ©minine. Toutes les mĂšres du village apprennent le tissage Ă  leurs filles, le plus souvent vers l’ñge de douze ans. La qualitĂ© d’une jeune fille est notamment estimĂ©e Ă  la qualitĂ© de son tissage. C’est bien souvent durant les vacances scolaires qu’elles leur montrent comment tisser des pha pu to drap de table, phahom couverture ou encore pha pu non drap de lit. Le statut de la femme, et plus particuliĂšrement celui de la mĂšre dans l’enseignement bouddhique au Laos, est hautement estimĂ©. La sociĂ©tĂ© lui accorde gĂ©nĂ©ralement la charge d’éduquer l’enfant. Quant au pĂšre, il lui revient le devoir de subvenir aux besoins de la mĂšre et des enfants. La famille nombreuse avec plus de deux enfants demeure le modĂšle familial. Le nombre idĂ©al d’enfants par famille varie selon les groupes ethniques. Chez les Hmong, population montagnarde, il n’est pas rare de compter plus de quatre enfants dans un mĂȘme foyer. Chez les Lao, le nombre d’enfants par famille est gĂ©nĂ©ralement compris entre deux et quatre enfants. En majoritĂ©, les foyers lao comprennent les parents, grands-parents et les enfants. Dans la rĂ©gion de Vientiane, le nombre de personnes vivant dans le mĂȘme foyer est compris entre cinq et six. Dans les rĂ©gions fortement peuplĂ©es par des ethnies montagnardes, le nombre de personnes par maison est compris entre six et huit. On peut donc estimer Ă  quatre le nombre d’enfants par famille dans ces rĂ©gions. Le pourcentage des enfants entre zĂ©ro et cinq ans est Ă©levĂ© dans les rĂ©gions les plus isolĂ©es et oĂč l’accĂšs Ă  la santĂ© et au planning familial est plus limitĂ©. Par ailleurs, le cĂ©libat demeure l’exception. D’aprĂšs le recensement de la population nationale et des mĂ©nages en 2005, on estime qu’entre 75 % et 80 % des personnes ĂągĂ©es entre vingt-cinq et cinquante-neuf ans sont mariĂ©es. Vientiane connaĂźt l’un des taux de mariage le plus bas du Laos ce qui peut s’expliquer entre autres par une Ă©volution des traditions. On constate par ailleurs un tout petit pourcentage de personnes divorcĂ©es d’1,4 %. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale ou du moins en milieu rural, la femme sans enfant et la femme stĂ©rile ne sont pas bien considĂ©rĂ©es. Les enfants permettent notamment d’aider les parents aux champs ou de subvenir financiĂšrement Ă  leurs besoins quand les parents deviennent trop ĂągĂ©s pour travailler. Une femme cĂ©libataire avec des enfants ou une femme divorcĂ©e est Ă©galement mal perçue par la sociĂ©tĂ© laotienne. Il est souvent difficile pour une femme avec des enfants de se remarier, car les enfants sont une charge supplĂ©mentaire que les hommes prĂ©fĂšrent Ă©viter. La population laotienne est trĂšs jeune puisque l’ñge moyen Ă©tait de vingt et un ans en 2010. Les hommes ont tendance Ă  chercher une jeune Ă©pouse. Une femme ĂągĂ©e de trente ans est dĂ©jĂ  considĂ©rĂ©e comme ĂągĂ©e et elle trouvera plus difficilement un mari qu’une jeune fille de vingt ans. L’importance accordĂ©e au cercle familial se vĂ©rifie dans le rapport Ă  la religion. Les fillettes et les jeunes femmes frĂ©quentent rĂ©guliĂšrement le monastĂšre lors des cĂ©rĂ©monies au monastĂšre ou dans l’espace familial lorsque les moines sont conviĂ©s Ă  cĂ©lĂ©brer un Ă©vĂ©nement tel que la construction d’une nouvelle maison. Lors d’une observation participante en 2006 dans la province de Vientiane, j’ai pu constater que la prĂ©sence des femmes est gĂ©nĂ©ralement la plus importante lors de l’offrande de nourriture aux moines le matin, une premiĂšre fois pendant la quĂȘte prandiale Ă  l’aube puis, une seconde fois, un peu avant midi au monastĂšre. C’est essentiellement Ă  ces occasions que les femmes reçoivent un enseignement. Lors de la cĂ©rĂ©monie de cĂ©lĂ©bration des nouveaux novices, ceux-ci lisent un texte appelĂ© anisong buat les avantages de l’ordination oĂč ils remercient leurs parents en leur transfĂ©rant des mĂ©rites. Ce texte prend son origine dans un mythe racontant les mĂ©rites acquis par une mĂšre qui permit Ă  son fils de devenir novice. Cette histoire aurait Ă©tĂ© racontĂ©e par le Bouddha lorsqu’il vivait prĂšs de Savatthi en Inde. Un jeune homme, le prince Malinda, voulait se faire ordonner, mais ses parents ne respectaient pas les Trois Joyaux et suivaient de fausses croyances. Son pĂšre Ă©tait un chasseur et un homme cruel. Face aux refus de ses parents, il Ă©tait trĂšs triste. AprĂšs sept jours, sa mĂšre ne put supporter plus longtemps la tristesse de son fils et l’autorisa Ă  ĂȘtre ordonnĂ©. Il fut immĂ©diatement heureux et demanda Ă  sa mĂšre de le faire entrer dans la communautĂ© sous la direction d’un maĂźtre. Sa mĂšre continua ses tĂąches mĂ©nagĂšres. Un jour, alors qu’elle cherchait du bois dans la forĂȘt, elle se sentit fatiguĂ©e et s’arrĂȘta pour se reposer. Elle eut envie de dormir. C’est alors que lui apparut un servant de Yama, le seigneur de l’enfer. Il lui demanda si elle avait produit des mĂ©rites dans le monde des hommes. Elle rĂ©pondit Non ». Alors, il lui annonça qu’il l’emmĂšnerait en enfer. Quand elle vit les flammes de l’enfer, elle dit que la couleur Ă©tait belle comme la couleur de la robe de son fils. Le serviteur de Yama consulta les registres et trouva que la femme n’avait commis que des actions de dĂ©mĂ©rites en suivant de mauvaises vues. Il frappa trois fois sa bouche avec un morceau de bois et il l’emporta aux portes de l’enfer. À ce stade-lĂ , une fleur de lotus en or grosse comme la roue d’une charrette apparut. Elle protĂ©geait la mĂšre des flammes de l’enfer. ÉtonnĂ©, le serviteur de Yama la ramena dans le monde des humains et il lui dit qu’il ne comprenait pas puisque les registres montraient qu’elle avait commis des actes dĂ©mĂ©ritant. La femme lui dit qu’elle n’avait pas observĂ© les prĂ©ceptes, mais qu’elle avait fait ordonner son fils puis elle raconta cela Ă  son fils. Il rĂ©alisa qu’en prenant l’ordination, il avait aidĂ© sa mĂšre. Ensuite, il pensa qu’il deviendrait moine pour aider son pĂšre. AprĂšs avoir Ă©tĂ© ordonnĂ© bhikkhu, il suivit la Loi pali. Dhamma de maniĂšre stricte en Ă©tudiant les textes et en pratiquant la mĂ©ditation. Peu de temps aprĂšs, son pĂšre mourut et Ă  cause de ses mauvaises actions, il devint un fantĂŽme. Il fit connaĂźtre son Ă©tat Ă  son fils qui lui apporta de la compassion. AprĂšs avoir reçu les offrandes du matin, il transfĂ©ra des mĂ©rites Ă  ses parents par la pratique du yat nam libation d’eau. En rĂ©sultat de ces actes, le pĂšre fut libĂ©rĂ© de son Ă©tat et il renaquit en tant qu’ĂȘtre cĂ©leste au paradis. Sa mĂšre atteignit aussi la mĂȘme place dans le paradis tāvatimsa. Les mĂ©rites de leur fils leur assuraient d’y vivre pour longtemps. Lors de la cĂ©rĂ©monie de promotion de Kuba Kham Ngoen, chef du clergĂ© de la province de BokĂ©o, au rang le plus Ă©levĂ© du clergĂ© ayatham, un enseignement fut donnĂ© par les moines aux villageois. Les valeurs de respect et d’amour filial furent au centre des enseignements. L’amour envers la mĂšre fut davantage traitĂ©. Les moines demandĂšrent aux enfants laĂŻques de s’excuser auprĂšs de leurs mĂšres pour les fautes qu’ils avaient pu commettre envers elles. Pour s’en excuser, ils offrirent des fleurs et lurent un texte rendant hommage Ă  la mĂšre. Les enfants se prosternĂšrent devant leurs mĂšres, parfois le pĂšre, et ceux qui n’avaient pas de parents agirent de la mĂȘme façon devant d’autres parents. Les enfants et les mĂšres furent nombreux Ă  pleurer, car d’aprĂšs un moine du monastĂšre, elles n’avaient jamais vu leurs enfants venir s’excuser de la sorte. Aussi, la mĂ©ditation fut enseignĂ©e durant ces sept jours. Selon ce mĂȘme moine, elle permet d’apporter des solutions aux problĂšmes de la vie courante. À la fin de la semaine, chaque participant volontaire Ă©tait invitĂ© Ă  venir exprimer publiquement ce qu’il avait ressenti lors de cet exercice. Enfin, le respect de toute vie, qu’elle soit humaine, animale ou vĂ©gĂ©tale, est au cƓur des enseignements reçus par les familles. Ainsi, de nombreuses plantes furent plantĂ©es ou arrosĂ©es dans le monastĂšre de Doi Daeng. Photos 1 et 2 – L’enseignement donnĂ© aux laĂŻcs Photo 1 AprĂšs la lecture d’un texte par les enfants pour s’excuser de leurs fautes, les enfants et les mĂšres, Ă©mus, se prirent dans les bras pour se consoler. On peut apercevoir Ă  l’arriĂšre-plan d’autres mĂšres et enfants se consolant. Photo 2 Les collĂ©giennes se joignent Ă  leur professeur pour arroser une plante. L’acte est accompagnĂ© par une priĂšre du moine. ClichĂ©s Souvanxay Phetchanpheng Dans votre thĂšse, vous parlez du systĂšme de sĂ©miose, et vous Ă©voquez notamment l’échelle posturale-sexuelle de Hall dans cette analyse » p. 582. Pouvez-vous prĂ©senter cet exemple prĂ©cis ? La proxĂ©mique Ă©tudie la maniĂšre dont l’homme structure inconsciemment le micro-espace, la distance entre les hommes dans les transactions quotidiennes. Hall 1963 a créé un systĂšme de notation du comportement proxĂ©mique composĂ© de huit Ă©chelles sensorielles parmi lesquelles j’ai notamment retenu l’échelle posturale-sexuelle afin de noter le genre masculin ou fĂ©minin des individus en interaction et leurs positions debout, assise ou couchĂ©e. Dans une classe de collĂšge, j’avais observĂ© et filmĂ© un bonze qui enseignait la mĂ©ditation. Une sĂ©miose sociale, ou les signes indiquant une façon d’ĂȘtre ensemble, est repĂ©rable par la distance instituĂ©e entre les Ă©lĂšves. La façon d’agir ensemble est marquĂ©e par une sĂ©paration entre certains Ă©lĂšves et entre les groupes d’élĂšves et le bonze en sa qualitĂ© de professeur. Le photogramme montre les distances entre les Ă©lĂšves d’une classe publique ; on constate qu’une sĂ©paration est effectuĂ©e entre les garçons et les filles. Les deux colonnes du milieu sont occupĂ©es uniquement par des garçons tandis que dans la colonne de droite sont assises les filles. Les binĂŽmes groupes de deux filles sont par ailleurs distants de la mesure d’une largeur de table. L’agencement matĂ©riel de la classe les tables et les bancs crĂ©e une distance personnelle entre chaque rangĂ©e. C’est ce que reprĂ©sente la flĂšche rouge dans un rapport frontal et les flĂšches bleues dans un rapport latĂ©ral. On peut donc supposer que les distances instituĂ©es par l’institution scolaire tendent Ă  Ă©carter les Ă©lĂšves physiquement et socialement. Le moine se trouve Ă  une distance sociale sur un mode proche par rapport aux Ă©lĂšves. Selon Hall, il s’agit par exemple d’une distance propre Ă  une situation de travail. On constate que le moine se situe Ă  une distance plus rapprochĂ©e du groupe de garçons, assis dans les deux colonnes du milieu, que du groupe de filles, toutes assises dans la rangĂ©e de droite. Le code monacal pali. vinaya interdit le contact ou le toucher entre les moines et les femmes. Peut-ĂȘtre la distance plus grande marquĂ©e entre le bonze et le groupe de filles traduit-elle cette rĂšgle intĂ©riorisĂ©e par le moine et les jeunes filles ? Mais quel peut ĂȘtre la consĂ©quence d’une telle distance interpersonnelle entre le moine et les Ă©lĂšves sur l’efficacitĂ© didactique dans cette situation d’enseignement ? Il est important de voir en quoi le moine organise au mieux dans le temps et dans l’espace l’étude par tous les Ă©lĂšves d’un contenu. Dans cet exemple, l’incidence de la distance interpersonnelle instituĂ©e par la rĂšgle monacale interdisant le contact homme/femme semble a priori nulle puisque le moine, par sa position de face, sa voix et ses gestes dĂ©monstratifs, indique Ă  tous les Ă©lĂšves ce qu’ils doivent faire. Il me semble important de retenir de cette sĂ©miose que la sĂ©paration des genres est instituĂ©e dans la classe et que le comportement social des adolescents serait notamment appris ou bien maintenu Ă  condition d’ĂȘtre la rĂ©sultante d’un apprentissage prĂ©alable celui transmis par la famille et le groupe villageois refusant des distances intimes entre les hommes et les femmes dans des espaces publics. La sĂ©paration entre les hommes et les femmes est instituĂ©e et elle se renforce dans les lieux d’apprentissage comme la classe d’école publique ou encore le monastĂšre oĂč les jeunes garçons apprennent notamment une sociabilitĂ© masculine. Photo 3 – Enseignement de la mĂ©ditation dans une classe de collĂšge Classe de collĂšge public Ă  Mueang Tone Pheung. Les Ă©lĂšves sont initiĂ©s Ă  la mĂ©ditation par le bonze Sengkeo ClichĂ© Souvanxay Phetchanpheng Cette distance instituĂ©e entre les hommes et les femmes et entre les femmes et les moines, ou les reprĂ©sentants du Bouddha, a Ă©tĂ© observĂ©e lors de la cĂ©rĂ©monie de Pha Vet. En septembre 2011, dans un village du district de Nambak province de Luang Prabang, de nombreux villageois sont venus faire acte d’offrande au moine et aux novices. L’aumĂŽne eut lieu dans la cour du monastĂšre. La rĂ©partition des places dans l’espace montre une sĂ©paration entre les genres. On pourrait aller plus loin et montrer Ă  l’aide de la proxĂ©mique que les catĂ©gories d’ñges sont Ă©galement respectĂ©es selon les positions dans cet espace. L’offrande suit un ordre prĂ©cis dans lequel les hommes commencent Ă  donner. Le moine et les novices font le tour du temple. Photos 4 et 5 – Offrande Sur ces photogrammes, on retrouve au premier plan une rangĂ©e d’hommes qui fait acte d’offrande et en arriĂšre-plan une rangĂ©e de femmes attendant leur tour. ClichĂ©s Souvanxay Phetchanpheng Photos 6 et 7 – La place des hommes et des femmes lors de l’offrande Une rangĂ©e de femmes met des dons dans les sĂ©biles des novices. Les deux novices sont accompagnĂ©s de deux jeunes garçons qui aident Ă  dĂ©semplir les sĂ©biles des nombreux mets offerts. À la fin des donations, les moines rĂ©citent la formule sapi » aux fidĂšles. Ensemble, les hommes restent accroupis avec les mains jointes au front en signe d’acceptation du transfert de mĂ©rites et de respect envers le caractĂšre sacrĂ© des mots et des moines. ClichĂ©s Souvanxay Phetchanpheng Il existerait une double sociabilitĂ©, masculine et fĂ©minine, et une sĂ©paration instituĂ©e dans les rapports hommes/femmes au sein du monastĂšre. L’intĂ©rieur du vihan bĂątiment de culte est dĂ©coupĂ© en trois espaces. Les moines et les novices sont assis au plus prĂšs de l’autel. PrĂšs d’eux se trouvent assis les hommes ou les pĂšres de famille. Les femmes, dont des mĂšres de famille, les grand-mĂšres et les jeunes filles, occupent constamment les cĂŽtĂ©s de la salle mĂȘme lorsque les hommes sont moins nombreux. La prĂ©sence des moines et de deux hommes suffit Ă  ce que les femmes conservent leurs positions habituelles dans l’espace du vihan. Les places et les rangs sont instituĂ©s, l’ordre des choses et les relations hommes/femmes sont maintenus. Les jeunes garçons et les jeunes filles apprennent les codes de comportements avec autrui en intĂ©grant notamment les distances respectables entre hommes et femmes selon les situations sociales. Le Laos serait un des derniers pays d’Asie du Sud-Est Ă  entamer sa transition dĂ©mographique et la moyenne d’ñge de sa population est seulement de vingt-deux ans en 2015. Pouvez-vous nous dĂ©crire la maniĂšre dont les jeunes parents et leurs enfants en Ăąge d’ĂȘtre scolarisĂ©s nĂ©gocient les modes d’apprentissages traditionnels avec leurs aspirations plus modernes ? Avec quelles instances les monastĂšres partagent-ils des fonctions ou entrent-ils en concurrence ? Cela gĂ©nĂšre-t-il des conflits ou des nĂ©gociations dans les relations familiales ? Lors d’une Ă©tude rĂ©alisĂ©e entre 2014 et 2015 dans trois rĂ©gions tai lue du Nord-Laos province de BokĂ©o, Luang Namtha et Luang Prabang, les parents interrogĂ©s favorisent gĂ©nĂ©ralement l’instruction publique. La diminution progressive des effectifs de monastĂšres confirme cette tendance. Parmi ces familles, certains parents apprĂ©cient que leurs enfants suivent une double formation celle du monastĂšre et celle de l’école publique. GĂ©nĂ©ralement, les garçons entrent au monastĂšre Ă  la fin du cycle primaire, c’est-Ă -dire vers l’ñge de dix ans. L’admission Ă  la vie monastique n’empĂȘche pas les novices de continuer leur scolaritĂ©. J’ai observĂ© que les familles tai lue opĂšrent des stratĂ©gies de formation en partie dĂ©terminĂ©es par les conditions socio-Ă©conomiques locales. ParallĂšlement au choix d’envoyer leurs jeunes garçons au monastĂšre pour des raisons religieuse et culturelle apprendre le tham ou l’écriture servant Ă  composer les textes religieux ou profanes, devenir une personne mature, connaĂźtre les pratiques religieuses du village, etc., les parents font Ă©galement ce choix pour permettre Ă  leurs enfants d’accĂ©der plus facilement Ă  des Ă©tudes secondaires complĂštes tout en espĂ©rant qu’ils saisissent des opportunitĂ©s professionnelles Ă  la fin de leur scolaritĂ©. En plus des motivations religieuses, il semblerait que les parents opĂšrent des stratĂ©gies pour leurs enfants en termes d’entrĂ©e et de sortie du monastĂšre en fonction des conditions Ă©conomiques de leurs familles. Ce sont souvent les familles les plus pauvres et les plus touchĂ©es par les changements Ă©conomiques, qui font alors le choix d’envoyer leurs enfants au monastĂšre. La comparaison entre les savoirs issus de l’institution publique et ceux de l’institution monacale permet de mieux percevoir l’attitude des familles par rapport Ă  l’éducation de leurs enfants. Un chef de village dans la province de Luang Prabang rapportait AprĂšs avoir mangĂ© au monastĂšre, les novices vont Ă  l’école. Ils peuvent Ă©tudier l’économie, l’informatique, les mathĂ©matiques. Ils vont Ă©tudier cela. Le plus important, c’est d’étudier Ă  l’école. C’est mieux. Au monastĂšre, on apprend Ă  rĂ©citer les formules, Ă  lire le tham. Il y a plusieurs niveaux de connaissance, d’intelligence, et on les apprend aussi Ă  l’école. » GĂ©nĂ©ralement, les familles estiment que ces deux systĂšmes d’éducation sont complĂ©mentaires. Cette idĂ©e se retrouve dans le discours de Kuba Kham Ngeun, le chef du clergĂ© bouddhiste de la province de BokĂ©o Un laĂŻc qui a fait des Ă©tudes de mĂ©decine et qui n’a jamais Ă©tĂ© ordonnĂ©, il ne sait pas quelle est la voie Ă  suivre. Il pense Ă  vouloir, Ă  dĂ©sirer. Il veut prendre, mais il donne peu. Il ne veut pas aider les autres. C’est pourquoi on dit que quelqu’un qui n’a pas Ă©tĂ© ordonnĂ© est dip cru, ce qui n’est pas mĂ»r. C’est comme un fruit vert qu’on mange, c’est acide et on a ensuite mal au ventre. Ce n’est pas seulement connaĂźtre beaucoup de choses et avoir trĂšs bien Ă©tudiĂ© qui donne le savoir. Si on connaĂźt le chemin de l’intĂ©rieur [celui appris dans un monastĂšre] et celui de l’extĂ©rieur [celui appris Ă  l’extĂ©rieur du monastĂšre], c’est parfait. » On remarque que l’attitude des familles Ă  l’égard de l’éducation de leurs enfants est relativement proche de celle des familles lue de Chine. Selon Li et Moore 2014, les familles lue de Chine chercheraient un Ă©quilibre entre l’éducation monacale et l’instruction publique chinoise, car ce compromis servirait leurs intĂ©rĂȘts, basĂ©s Ă  la fois sur l’avenir professionnel de leurs enfants et sur la perpĂ©tuation des traditions. La jeune gĂ©nĂ©ration de moines et de novices d’aujourd’hui n’est plus seulement motivĂ©e par une vie exclusivement centrĂ©e sur la pratique religieuse, mais elle est Ă©galement attirĂ©e par les possibilitĂ©s de mobilitĂ© sociale qu’offre le rĂ©seau des monastĂšres. MĂȘme si elle reprĂ©sente un enseignement moderne » pour les familles, la scolarisation publique au sein du village ou du chef-lieu du district ne permet pas toujours Ă  leurs enfants d’accĂ©der Ă  des professions diffĂ©rentes de celles des parents. En empruntant le rĂ©seau de monastĂšres, du village Ă  la ville, nombre d’entre eux ont rĂ©ussi, contrairement Ă  leurs aĂźnĂ©s, Ă  poursuivre des Ă©tudes supĂ©rieures. L’éducation monastique et ses rĂ©seaux supra-villageois, leur a permis de poursuivre des longues Ă©tudes et d’expĂ©rimenter une vie nouvelle en dehors de leur village d’origine pendant plusieurs annĂ©es. L’accĂšs Ă  l’enseignement secondaire est trĂšs difficile pour une majoritĂ© de jeunes laotiens. Selon les chiffres de l’UNICEF, si le taux net de scolarisation de l’école primaire pour les garçons et pour les filles en 2012 est respectivement de 98,2 et 96,4 %, le taux net de scolarisation Ă  l’école secondaire chute trĂšs vite Ă  44,7 % pour les garçons et Ă  44,6 % pour les filles. Le Laos consacre pourtant 12 % des dĂ©penses publiques Ă  l’éducation 2011. Face aux difficultĂ©s d’accĂšs Ă  l’enseignement secondaire, quel rĂŽle les monastĂšres occupent-ils ? Groupe majoritaire au Laos, les Lao sont de moins en moins nombreux Ă  entrer au monastĂšre pour se former, car ils prĂ©fĂšrent suivre un enseignement laĂŻque. Si cette tendance est vraie pour les Lao, on ne peut pas en dire autant pour des groupes minoritaires pratiquant le bouddhisme tels que les Tai Lue du Nord-Laos. La majoritĂ© des jeunes garçons des villages de l’ethnie tai lue, reprĂ©sentant Ă  peine 3 % de la population en 2005, continue, elle, Ă  se faire ordonner, prĂ©fĂ©rant suivre Ă  la fois une formation au sein du monastĂšre et Ă  l’école. Depuis 1999, le nombre croissant d’établissements scolaires pour moines et novices montre la vitalitĂ© du systĂšme d’enseignement secondaire dispensĂ© par le monastĂšre. Les effectifs dans ces Ă©coles de monastĂšres ont augmentĂ© notamment au niveau du lycĂ©e et de l’universitĂ©. Ils sont passĂ©s ainsi de 1 199 Ă©lĂšves au lycĂ©e en 1999 Ă  2 178 Ă©lĂšves en 2004. En 1999, le nombre de moines suivant des Ă©tudes universitaires Ă©tait de 188 avant qu’ils ne passent Ă  247 Ă©tudiants en 2004. Mais c’est au collĂšge que le nombre de moines et novices est le plus important puisqu’on comptait un total de 12 333 Ă©lĂšves entre 1999 et 2004 contre seulement 2 083 Ă©lĂšves en primaire durant cette mĂȘme pĂ©riode. Ce fait est certainement corrĂ©lĂ© Ă  l’insuffisance de classes ou Ă  l’absence de collĂšges dans de nombreux villages. À Mueang Sing, district situĂ© au nord du Laos, la scolarisation au collĂšge atteint 60 % alors qu’elle est de 95 % dans le primaire. La dĂ©scolarisation au niveau du secondaire est souvent due Ă  des manques de moyens financiers des familles pour permettre la poursuite des Ă©tudes ou bien Ă  des difficultĂ©s d’accĂšs au collĂšge. Soit le collĂšge est trop Ă©loignĂ© et il n’y a pas de dortoirs mis Ă  la disposition des Ă©lĂšves, Ă  la diffĂ©rence des collĂšges intĂ©grĂ©s aux monastĂšres, soit il ne comporte pas l’ensemble des niveaux. Ce systĂšme d’enseignement par le monastĂšre profite bien aux jeunes garçons des villages, mais nullement aux jeunes filles puisque l’ordination des femmes n’est pas permise. Contrairement Ă  ce qui est observĂ©, par exemple dans les travaux de Nicola Schneider, sur les monastĂšres au Tibet, ou dans ceux d’Ester Bianchi sur l’ordination en Chine, il n’existe pas de processus similaire au Laos. FaireEntrer Un Religieux Dans Un MonastĂšre - CodyCross. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre C. CodyCross Solution pour FAIRE ENTRER UN RELIGIEUX DANS UN MONASTÈRE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle . Voici Les Solutions de
© CEDRIC PERRIN 1/12 - Francis Perrin Ce samedi 4 dĂ©cembre, France 3 diffuse un Ă©pisode de Mongeville, intitulĂ© Mauvaise foi, dĂ©voilĂ© pour la premiĂšre fois aux tĂ©lĂ©spectateurs en 2020 Le 04 dĂ©cembre 2021 Ă  13h53 Ce samedi 4 novembre, les fans de Mongeville sont heureux de retrouver leur sĂ©rie, avec un l'Ă©pisode baptisĂ© Mauvaise foi. Mais les acteurs ont-ils tournĂ© dans un vrai monastĂšre ?Ce samedi 4 dĂ©cembre, France 3 diffuse un Ă©pisode de Mongeville, intitulĂ© Mauvaise foi, dĂ©voilĂ© pour la premiĂšre fois aux tĂ©lĂ©spectateurs en 2020. L'intrigue se dĂ©roule dans un couvent de carmĂ©lites, dans lequel une sƓur est retrouvĂ©e sans vie, en position de pĂ©nitente. Un Ă©pisode dans lequel Antoine Mongeville va donc tenter de trouver l'assassin de cette religieuse, installĂ©e dans un monastĂšre depuis ses vingt ans. Le tournage a-t-il eu lieu dans un vrai monastĂšre ?Selon un article publiĂ© dans TĂ©lĂ©-Loisirs, les scĂšnes se seraient bien dĂ©roulĂ©es dans un lieu rĂ©el, l'abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, Ă  Narbonne. FondĂ©e au XIe siĂšcle, cette abbaye cistercienne est classĂ©e monument historique. L'occasion de dĂ©couvrir un magnifique bĂątiment. Le binĂŽme Mongeville-Duteil n'aura lui pas le temps de faire du tourisme. Et pour cause le duo va devoir tout mettre en Ɠuvre pour trouver l'assassin de la religieuse. Lors de cet Ă©pisode, ils vont devoir dormir ensemble ou encore se faire passer pour pĂšre et fille !Mongeville, stoppĂ©e Ă  sa septiĂšme saisonUn Ă©pisode qui va faire plaisir aux fans de la sĂ©rie, qui Ă©taient bien en colĂšre l'annĂ©e derniĂšre, lorsque France TĂ©lĂ©visions a annoncĂ© l'arrĂȘt de Mongeville. "C'est une dĂ©cision de France TĂ©lĂ©visions qui veut renouveler ses marques, changer de ligne Ă©ditoriale. C'est dommage, car c'est une sĂ©rie qui a un immense succĂšs. ... J'ai proposĂ© d'offrir un Ă©pisode final au public mais cela m'a Ă©tĂ© refusĂ© sous prĂ©texte que chaque Ă©pisode de Mongeville est bouclĂ© Ă  la fin, qu'il n'y a pas de chronologie et donc diffusable dans n'importe quel ordre" avait confiĂ© Alexandra Clert, la productrice de la sĂ©rie. La diffusion des anciens Ă©pisodes permet au moins aux tĂ©lĂ©spectateurs de retrouver ce duo mythique et de pouvoir voyager en France, sans pour autant bouger de leur canapĂ© ! Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s © Pixabay 2/12 - Abbaye L'intrigue se dĂ©roule dans un couvent de carmĂ©lites, dans lequel une sƓur est retrouvĂ©e sans vie, en position de pĂ©nitente © Pixabay 3/12 - Abbaye Un Ă©pisode dans lequel Antoine Mongeville va donc tenter de trouver l'assassin de cette religieuse, installĂ©e dans un monastĂšre depuis ses vingt ans © Pixabay 4/12 - Abbaye Le tournage a-t-il eu lieu dans un vrai monastĂšre ? © Pixabay 5/12 - Abbaye Selon un article publiĂ© dans TĂ©lĂ©-Loisirs, les scĂšnes se seraient bien dĂ©roulĂ©es dans un lieu rĂ©el, l'abbaye Sainte-Marie de Fontfroide, Ă  Narbonne © Pixabay 6/12 - Abbaye FondĂ©e au XIe siĂšcle, cette abbaye cistercienne est classĂ©e monument historique © Pixabay 7/12 - Abbaye L'occasion de dĂ©couvrir un magnifique bĂątiment © Pixabay 8/12 - Abbaye Le binĂŽme Mongeville-Duteil n'aura lui pas le temps de faire du tourisme © COADIC GUIREC 9/12 - Francis Perrin Et pour cause le duo va devoir tout mettre en Ɠuvre pour trouver l'assassin de la religieuse © COADIC GUIREC 10/12 - Francis Perrin Lors de cet Ă©pisode, ils vont devoir dormir ensemble ou encore se faire passer pour pĂšre et fille ! © COADIC GUIREC 11/12 - Francis Perrin Un Ă©pisode qui va faire plaisir aux fans de la sĂ©rie, qui Ă©taient bien en colĂšre l'annĂ©e derniĂšre © Pixabay 12/12 - Abbaye lorsque France TĂ©lĂ©visions a annoncĂ© l'arrĂȘt de Mongeville. La diffusion des anciens Ă©pisodes permet au moins aux tĂ©lĂ©spectateurs de retrouver ce duo mythique et de pouvoir voyager en France, sans pour autant bouger de leur canapĂ© ! Sur le mĂȘme sujet
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